Warren Hawk [D6]

NOM: HAWK

PRÉNOM: WARREN

AGE: 14 ans

DISTRICT: 6



CARACTÈRE: Warren possède une intelligence supérieure à la moyenne. Pas de quoi rivaliser avec Einstein, mais assez quand même pour être plus compétent que la plupart des adultes non scientifiques de son district. Cette caractéristique rend Warren très méprisant à l’encontre des autres, il se sent supérieur à tout le monde. Parler avec quelqu’un ne comporte aucun intérêt si ce quelqu’un ne possède pas un QI qui excède le sien. Il a des connaissances en sciences, bien que ceci l’intéresse pas. Une seule branche le passionne : la psychologie. Il adore observer, analyser le comportement des autres, essayer d’en déduire leurs futures actions… Même s’il trouve que les personnes de son district sont si prévisibles qu’elles ne valent pas la peine de faire l’objet de ses recherches. Lorsqu’il rencontre quelqu’un de nouveau, Warren est tout sauf timide : il se montre au contraire très provocateur, certain que la réaction du sujet dévoilera toute sa psychologie. Il n’est pas du tout sportif, convaincu que cette activité est indigne de quelqu’un comme lui.

PHYSIQUE: Cheveux assez courts, yeux verts, visage banale, pas du tout musclé, Warren ne se soucie pas de son apparence. Il a une hygiène corporelle irréprochable, mais ne voit pas l’intérêt de se pomponner pendant des heures devant un miroir. C’est bon pour les gens du Capitole.

HISTOIRE: Thomas Hawk était un physicien assez médiocre. Son père l’avait poussé à faire des études scientifiques parce que c’était l’une des seules façons de gagner sa vie dans le District 6, et parce qu’il était lui-même renommé dans ce métier. Mais Thomas avait passé ses études à manquer les cours pour s’entraîner à se battre, à tirer à l’arc, à l’arbalète, à chasser ; bref : à survivre. Comme s’il avait depuis toujours su quel serait son destin. A 17 ans, il est sélectionné le jour de la Moisson pour participer aux Hunger Games. Après une association avec les carrières, chose étonnante pour un tribut du 6, il réussit à éliminer sans trop de mal ses deux derniers alliés et à remporter les Jeux.

Il revient cependant transformé de cette expérience. Thomas n’était pas un carrière : il n’avait jamais voulu participer à ces jeux, et restait traumatisé par le souvenir des enfants qu’il avait tués. Il se plongea dans la drogue, chose très courante pour les tributs gagnants du 6, puis rencontra une infirmière, Lizzie, qui le sauva de sa dépression. Il avait toujours juré de ne jamais faire d’enfants, pour ne pas que ceux-ci puissent un jour vivre l’horreur de la Moisson, mais il était tombé amoureux de Lizzie, et quelques années plus tard, elle se retrouva enceinte. Thomas voulut avorter, malgré la loi qui l’interdisait, mais sa femme refusa. Warren naquit le jour de la Moisson.

Warren était un garçon très réservé, durant tout son enfance, très timide, impressionné par les adultes qui l’entouraient, et n’acceptant de parler que lorsqu’il était seul avec ses parents. Les premiers jours d’école furent très difficiles, Warren n’avait pas d’amis, s’enfuyait quand quelqu’un lui adressait la parole, et se ridiculisait dès que le professeur l’interrogeait. Mais ses résultats écrits témoignaient d’autre chose…

Warren a très vite été remarqué comme quelqu’un possédant un QI quelque peu supérieur à la moyenne. Rien de très surprenant dans le District 6, mais il restait tout de même plus intelligent que la plupart des scientifiques à son âge.
Cette découverte lui ayant été révélée, son comportement en fut radicalement changé : il prit de l’assurance, trop d’assurance, se mit à se sentir supérieur à n’importe qui. Il méprisait tout le monde, ses camarades, comme ses professeurs. Il n’apprenait que les matières qui l’intéressaient, et ignorait les autres. Il n’avait pas plus d’amis qu’avant, ça non, mais au moins maintenant il savait que ça n’avait aucune importance, et surtout aucun intérêt.

Il fut vite envoyé à ce qu’on appelait communément « l’Ecole des Adultes », confronté à des personnes bien plus âgées que lui, afin de se perfectionner en sciences physiques et biologiques. Warren n’avait aucune envie de faire ses études, mais Thomas l’y avait forcé, bien décidé à ne pas renouveler les erreurs qu’il avait commises dans sa vie en n’écoutant pas son propre père (il aurait pourtant dû se rappeler que c’était grâce à ses erreurs qu’il était resté en vie). Alors Warren s’était retrouvé dès l’âge de douze ans à étudier la physique quantique, la géologie, l’herbologie (autant de matières aussi inutiles qu’ennuyeuses, pensait-il) et… la psychologie. Il se trouva aussitôt une passion pour cette branche, même s’il avait, bien entendu, dépassé très vite le niveau médiocre de son professeur. Mais l’avantage de cette école spéciale était sa bibliothèque. Il passa des jours entiers, séchant les cours des autres matières, à se cultiver sur la personnalité des gens, la manière de les identifier et l’anticipation de leur futures décisions.
Il se décida enfin à passer à la pratique : chaque fois qu’il rencontra quelqu’un, il l’agressait verbalement, le provoquait, puis observait sa réaction. Celle-ci lui en disait souvent plus que s’il avait passé une journée entière à discuter avec son cobaye. Il observait souvent les gens dans la rue, écoutait leurs conversations, mais était toujours déçu par la simplicité de leur personnalité.
C’est pourquoi il attendait toujours impatiemment la saison des Hunger Games. Les réactions des tributs à la Moisson, quand leurs noms étaient tirés du bocal, l’expression de leurs visages lors de leur passage dans le chariot, les mensonges qu’ils inventaient et l’assurance qu’ils essayaient de se donner lors de l’interview, leur attitude face au meurtre… Tout cela le fascinait.
Il avait toujours été fier que son père soit un gagnant des Jeux de la Faim, il avait toujours admiré Thomas Hawk… Jusqu’à ce que celui-ci lui raconte l’horreur de ces jeux lorsqu’on les vit, le sang qui coule, la culpabilité d’avoir assassiné quelqu’un… Un vrai pleurnichard.

Warren n’aimait pas son père. Il l’avait admiré, du temps où il avait cru qu’il était un héros, mais ne l’avait jamais aimé. C’était aussi simple que ça. Quelqu’un qui avait tout, la gloire, l’argent, et qui ne profitait d’aucun de ses privilèges ne méritait pas l’affection de Warren Hawk.

Les Hunger Games étaient sa plus grande distraction. Il n’approuvait pas le Capitole, mais avait compris qu’il ne servait à rien de se lamenter sur le sort de Panem. Les Hunger Games n’étaient sûrement pas très joyeux à accomplir, mais c’était le système du pays depuis bien longtemps. C’était comme l’école, ou la mort… Une épreuve obligatoire, un mauvais moment à passer, rien de plus. Et puis, c’était divertissant.

Il s’était souvent demandé comment il réagirait si son nom était pioché le jour de la Moisson. Il n’a jamais fait de sport, n’a jamais appris à se battre, n’a jamais appris à chasser ou à pêcher pour survivre. C’était inutile, son père ayant remporté les Hunger Games, tant qu’il sera vivant jamais Warren et sa famille ne manqueront d’argent.
Peut-être qu’il mettrait à profit son intelligence « hors du commun », peut-être qu’il utiliserait juste sa capacité à analyser le comportement de ses adversaires, peut-être qu’il s’allierait aux carrières comme son père… Ou peut-être qu’il se laisserait tout simplement guider par son cerveau. Car s’il y avait un esprit qu’il avait du mal à cerner, c’était bien le sien.

Après tout, il pourrait bien au moins une fois prendre la place du cobaye…


AUTRE: Warren a toujours eu de l’ambition. Son avenir ne se trouve pas au District 6, sûrement pas. Il compte bien être un des rares hommes à quitter ses frontières pour aller vivre au Capitole. Les gens de là-bas sont tellement idiots, dit-on, qu’il arriverait sans mal à trouver un poste haut placé...

CODE: Okey by Su'

COMPÉTENCES:

Spoiler:

COMMENT AS TU DÉCOUVERT LE FORUM? Drew m’en a parlé, et puis… Hunger Games c’est tellement magnifique que je pouvais pas ne pas participer à ce forum

AVEZ-VOUS LU LE LIVRE? J’ai lu les livres, je me suis uriné dessus à cause du suspense des livres, j’ai pleuré à cause de ces livres, j’ai rêvé des livres… Enfin bref : oui !

LE JOUR DE LA MOISSON:
« Le tribut masculin est… Warren Hawk ! »

*Waw… Là, je m’y attendais vraiment pas. Mais alors pas du tout. Bon, c’est vrai, ce n’est pas la première fois que le fils ou la fille d’un ancien vainqueur soit lui-même sollicité à participer aux Hunger Games, mais alors pourquoi les Juges ne m’ont-ils pas fait participer dès mes douze ans, dès l’âge minimum requis ? Le tirage au sort serait-il vraiment équitable ? Non, bien sûr que non, ce genre de choses arrive bien trop souvent pour que ce soit du hasard, on entend souvent parler soi-disant malheur qui s’abat plusieurs fois sur la même famille, mais personne n’est dupe. Pourtant, à force, je m’étais habitué. Ça fait quand même trois ans que mon nom est dans cette urne pour la Moisson. Je m’étais dit que maintenant, c’était trop tard, que si je n’avais pas encore été sélectionné, ça n’arriverait plus… Apparemment, j’ai mal cerné les Juges. Peut-être qu’ils m’avaient tout simplement oublié. Ou peut-être qu’ils ne voulaient pas encore prendre un fils de vainqueur dès l’âge minimum, ça aurait paru suspect. Oui, c’est sûrement ça. Bravo, Messieurs les Juges ! Vous m’avez bien eu.*

Il s’était déroulé à peine une seconde depuis que son nom avait été annoncé. Warren releva la tête, inexpressif, le regard des gens posés sur lui. Puis il esquissa un sourire.

*Non, vraiment. Bien joué, Messieurs.*

Warren décida de rester quelques secondes ici, dans la foule, le sourire aux lèvres, fixant le représentant du Capitole, un homme dont les vêtements juraient avec le reste de l’assemblée, et qui l’observait intensément.

*J’avais vu juste. Comment tu peux me connaître ? Comment tu peux savoir à quoi je ressemble ? Comment tu peux savoir où tu dois regarder ? La preuve que le tirage au sort était truqué…*

Warren continuait de fixer l’homme, sans ciller, sans s’occuper des murmures interrogateurs de la foule.

« Warren, ça va ? »

*Oh non, pas elle…*

C’était Clarisse Devron. Une fille de la classe de Warren, avant qu’il ne change d’école. La seule fille à lui adresser la parole. Elle l’agaçait au plus haut point. Et en plus, elle lui avait fait perdre sa concentration.

« Ecoute Warren, il faut que tu y ailles. Soit fort, d’accord ? »

*Pff… « Soit fort ». Qu’est-ce qu’il fallait pas entendre. Elle ne me connaît même pas. Je vais bien. Très bien. Je suis juste surpris. C’est elle qui panique, pas moi.*

« Warren ? »

*Oui, je t’entends, mais j’veux pas te répondre. Parce que je sais très bien ce que tu penses : « oh non, pas lui, s’il vous plaît ! ». T’es amoureuse de moi, petite. Depuis un bon bout de temps. Je crois bien que je l’ai su avant toi. Enfin bref, heureusement que les tributs féminins ne peuvent pas se porter volontaire à la place des tributs masculins. Sinon, elle l’aurait fait. Et elle se serait ridiculisée. Quelle honte ! Et moi aussi, par la même occasion.*

« Warren ! Vas-y, maintenant ! »

*Elle a raison. Je dois y aller. Surtout que vu la quantité de larmes qu’elle est en train de verser, dans dix secondes elle me saute au cou et elle m’embrasse. Beurk.*

Sans même un regard à Clarisse, Warren marcha lentement mais sûrement vers l’estrade. La foule s'écarta devant son passage, lui soufflant parfois quelques mots d’encouragements.

*Je m’en fiche, laissez-moi passer.*

Tout à coup, Warren aperçut son père, Thomas Hawk, debout sur l’estrade, bien à sa place en tant que gentil petit vainqueur des anciens Hunger Games. En le voyant, Thomas se figea d’horreur.

*Enfin ! Tu as compris, p’pa ! T’as mis du temps.*

Warren, monté sur l’estrade, se retourna et regarda la foule en face. Certains pleuraient –enfin non, réflexion faite, seule Clarisse Devron pleurait-, d’autres le fixaient intensément en signe d’encouragement. Il repensa aux paroles de sa « bien-aimée ».

*Soit fort.*

Est-ce que tout le monde essayait de lui envoyer le même message ? Sans doute.

*Bande d’hypocrites. N’essayez pas de faire croire que vous compatissez, alors que vous êtes tous soulagés qu’il ne s’agit pas de vous ou de quelqu’un que vous aimez…*

Warren n’avait toujours pas changé d’expression, son sourire restant figé sur son visage, il observait la foule et se déconnecta du monde extérieur. Il pensa à tout ce qui l’attendait, et à tout ce qu’il laissait.

*Ce sera dangereux. Il faudra que je sache à qui je peux faire confiance. Temporairement, du moins. Je devrai faire preuve de stratégie, d’intelligence. Et je ne suis pas dupe, je n’en sortirai sûrement pas vivant. Mais pendant mes derniers jours, s’il y a une chose que je ne ressentirai plus jamais, c’est l’ennui.*

Parce que c’était la seule chose qu’il laissait, ici, dans sa vie au District 6. Il pourra enfin utiliser ses capacités intellectuelles au maximum, sans s’abaisser à vivre avec des incapables soi-disant scientifiques. Ce serait comme la vie d’un papillon : n’ayant qu’un jour à vivre, il en profite le plus possible.

*Pas de place pour l’ennui. Pas dans les Hunger Games…*

Voici tes statistiques:

Maniement de l'épée: 1/6
Maniement des masses: 1/6
Maniement de la lance: 1/6
Maniement de la Dague: 2/6
Lancé de couteaux: 1/6
Lancé de Javelot: 1/6
Tir à l'arc: 1/6
Chasse: 1/6
Tir à l'arbalète: 1/6
Pose de piège: 3/6
Rapidité: 5/6
Force: 1/6
Connaissance des plantes: 3/6
Connaissance en médecine: 3/6
Discrétion: 5/6
Agilité: 5/6
Pistage: 3/6
Survie: 2/6
Pêche: 1/6
Camouflage: 4/6
Baratin: 5/6


Vous voilà officiellement validé,
Au plaisir de vous envoyer dans l'arène,

Les Juges