Rita Andrea [D7]

NOM: Andrea

PRENOM: Rita

AGE: 16 ans

DISTRICT: 7

CARACTERE: Rita est sociable et va facilement vers les autres. Mais elle est très exigeante dans le choix de ses vrais amis, alors elle n en a pas beaucoup. Elle adore les aventures, les nouvelles experiences et se soucie peu des réglements mais elle sait rester prudente. Elle est très rusée, alors parfois il faut faire attention à elle. Elle a beaucoup d imagination, adore rire et déteste recevoir des ordres. Elle a également une certaine tendance à l impulsivité et à la fierté, qu elle essaie de combattre.

PHYSIQUE: Petite et mince, elle pourrait paraitre fluette, mais elle manie bien les lourdes hâches. Elle a de grands yeux bleus et des cheveux bruns-roux épais et lourds qu elle coiffe en natte ou en queue de cheval quand elle travaille. Elle a un visage fin et un peu pointu au teint pâle. Elle aime les vêtements cintrés et près du corps, qui ne gênent pas les mouvements. Dans ses expéditions en forêt, elle porte un pantalon élastique noir, une chemise moulante, un blouson en velours à capuche et espère avoir des habits aussi confortables dans l' arène!

HISTOIRE:
On peut dire que jusqu' à présent, j' ai eu une chance relative dans ma vie. Ca commençait plutôt mal: je suis née dans le quartier le plus pauvre d' un district ou la survie est aussi dure que le travail. Dans le district Sept, la forêt s' étend à perte de vue. Du matin au soir mon père évide des troncs d' arbres en vue d' en faire du bois poli pour les belles maisons du Capitole, tandis que ma mère et mon frère de neuf ans suent à l' usine de papier en y laissant la peau de leurs mains. J' aurais pu marcher dans leurs pas, et c' est ce que j' ai fait d' une certaine manière. Seulement voilà. Il y a bien quarante kilomètres de marche de mon hameau à la ville et on ne s' y rend que deux fois par semaine. Un jour (j' avais 11 ans) je me suis enfuie, non pas lâchement, mais en promettant à mon père de revenir avec du travail, la vérité étant que j' avais besoin d' air. Mon quartier moribond m' était insupportable. En entrant dans la ville, je me suis présentée avec un culot de trois tonnes à la porte de l' adjoint au maire, qui est entre autre responsable de la distribution du travail. Bien que je pensais que mes chances d' en obtenir étaient nulles (les physiques lourds et les grandes tailles sont plus adaptées à l' exploitation du bois), il a m' a prise à l' essai en me confiant des commandes de petit bois, qu' on trouve dans les hauteurs des arbres si bien que ma taille et mon poids plume étaient avantageux. Il m' a même autorisée à vivre près de la ville, dans les arbres, si j' arrivais à me construire mon propre abri, ce qui n' a pas posé trop de problèmes car mon père m' avait appris à lier des planches. Depuis, j' habite au sommet d' un grand pin dans une sorte de cabane carrée recouverte de feuilles et je porte mon salaire à ma famille chaque semaine. Elle s' en tire mieux qu' avant, car j' attrape ma propre nourriture grâce aux pièges que mon père m' a enseignés (et parfois grâce au lancer de hâches pour les animaux les moins stupides) et je leur laisse l' argent qui leur assure une relative satiété. Les enfants et adolescents qui travaillent avec moi sont nombreux et l' ambiance est plus chaleureuse qu' on ne le penserait. On se sert tous les coudes. Beaucoup vivent dans les arbres, parfois clandestinement et dans la peur des patrouilles de Pacificateurs. Nous devons nous partager les ruisseaux et lacs de la forêt pour boire et nous laver, ce qui m' a au moins permis d' apprendre à nager... Dial, le fils de l' adjoint au maire, a aujourd'hui 19 ans et a toujours été gentil avec moi. Un peu trop depuis mes 14 ans. Et bref, nous sortons ensemble, faute d' un meilleur terme, depuis un an même si tout nous sépare socialementt et que je n' accepterai jamais d' aide financière de sa part ! Il m' a cependant aidée à construire mon abri dans mon arbre pour le rendre le moins miséreux possible... Malgré la difficulté de la vie, je considère que j' ai de la chance parce que j' ai échappé à 4 Moissons, peut- être parce que je n' ai jamais pris de tesserae. Heureusement, d' ailleurs. La plupart des districts pauvres perdent leurs deux tributs à la Corne d' Abondance. Le district Sept est coutumier du fait. Je crois bien que personne de chez nous n' a atteint le "Top Huit" depuis la victoire de notre mentor...

CODE: Yep's by Su'

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Spoiler:

COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM?
Je cherchais ce type de forum. Et j' ai trouvé ^^

AVEZ-VOUS LU LES LIVRES?
Plusieurs fois chaque.

LE JOUR DE LA MOISSON:

"Rita, si tu devais partir pour l' arène...je voudrais que tu emportes ça en souvenir."
Il est presque midi. Je jette un oeil au tas de bois déposé à mes pieds et je le fixe à la branche basse d' un arbre à l' aide d'un piège de mon invention. Il est sous bonne garde.
Puis je me redresse. Dial m' observe dans les raies de lumière filtrant à travers le feuillage dense de la forêt. Il a surgi de derrière un chêne mais je suis si habituée à ses arrivées soudaines que je ne comprends pas pourquoi le bonheur de le voir laisse brusquement place à un vague sentiment d' angoisse...
Le sens de ses paroles s' impose alors à moi. Et il me montre ma bague chromée à tête de bélier, que je dois porter au petit doigt tellement elle est fine. Un de ses cadeaux: une fortune.
Je lui crache:
"Espère que je sois choisie aujourd' hui, alors! Demain, je vends cette bague pour nourrir ma famille! "
Je lance la lourde hache que je tiens dans mes mains depuis l' aube. Elle décrit un gracieux arc-de-cercle dans l' air avant de se planter dans une souche d' arbre avec un "Chtonk!" décisif.
Pourquoi ai-je réagi ainsi? C' était puéril, je le sais. N' empêche qu'il a ravivé une terreur que je ne ressentais pas quelques instants plus tôt. La terreur des Jeux. Je m' efforce de décontracter mon visage, mais une sueur froide me couvre le front. En outre, j' ai pâli.
"Je ne voulais pas te faire peur", reprend-il, effrayé par ma réaction. (C' est gagné! Moi qui était si calme ce matin par rapport aux autres années !)
"J' ai juste... un pressentiment."
Quoi ? J' éclate de rire sous l' effet du soulagement. Ce n' est que ça?
Dial a des "pressentiments" au moins 10 fois par semaine. Ceux-ci se vérifient une fois sur cinq et en général, il se limite à la météo. Je retrouve instantanément ma bonne humeur.Pour preuve, je tire de ma ceinture une petite hache légère et en deux minutes, je me suis fabriquée une flûte. Je la donne à Dial et il joue, la tête sur mes genoux. Le son est infect, mais au moins il ne parle plus de ces ... de Jeux! Comme une vengeance s' impose tout de même, je feins de lui caresser les cheveux tout en les couvrant doucement d' ocre rouge.
Vers la fin de l' après midi, nous descendons vers la ville. Je ne sais pas pourquoi je n' ai plus le trac de la Moisson, cette année. Peut-être parce qu' il ne m' en reste que trois! Bien que mes risques soient plus élevés, l' éventualité que je sois désignée me paraît très faible.
Nous arrivons sur la place, déjà noire de monde. J' adresse des signes aux amis que j' aperçois dans la foule ainsi qu' à Dial, qui se ronge les ongles en bordure de scène. Ses cheveux luisent de rouge. Héhé, il y en a un qui va être surpris ce soir devant son miroir...
Mais le silence se fait. Je n' ai pas écouté le traditionnel discours du maire et l' hôtesse du district Sept plonge déjà la main dans la boule des filles. Je sens le frisson unanime des gamines autour de moi pendant que la femme déplie le papier.
"RITA ANDREA ! Oulà, ou est le nom, ou est le prénom, hein?"
Gniaha, très drôle. On ne se moque pas du nom des autres! Surtout pas du mien. Du...du mien?


Le noir. La sensation de tomber dans un long tunnel, comme les hautes cheminées qui se dressent au dessus de l' usine de papier... Je sens qu' on me secoue et je reviens à moi pour constater que je suis toujours debout et que tout le monde me regarde. Je m' avance vers la scène dans un état de semi-conscience à travers un brouillard blanc, que j' essaie stupidement de chasser en clignant des yeux. J' atteinds l' estrade au bout d' un siècle. Face à la foule, j' entend le maire faire un commentaire mais je ne l' écoute pas. Pas de doute, je suis en état de choc. Le brouillard se dissipe peu à peu et je ne ressens aucune panique. J' attends simplement le moment ou le maire ou quelqu' un d' autre me lancera "Poisson d' avril !" avec un grand sourire jovial.
C 'est la vue de Dial qui me ramène à la réalité. Il n' y aura pas de poisson d' avril. Ce n' est pas une blague, ça ne l' a jamais été. La bouche ouverte, il me fixe, l' ocre rouge dégoulinant dans son cou. Puis je me souviens: Dial dans la forêt, me montrant ma bague. Dial et sa prédiction...
L' horreur me frappe. Je ne cherche même pas ma famille des yeux. Je m' occupe de fermer la bouche que j' ai ouverte jusqu' à ce qu' une silhouette masculine me rejoigne sur l' estrade. J' ai juste le temps d' embrasser la ville de mon district du regard en un adieu muet. Depuis 27 ans, aucun de nos tributs n' est revenu des Jeux. Et ma dernière résolution, je la fais sur le chemin de l' hôtel de justice: Tant pis si mon district est l' un des moins bien lotis.Je veux vivre. Je me battrai jusqu' au bout.

COMPETENCES:
Maniement de l' épée: 2/6
Maniement des masses: 4/6
Maniement de la lance: 0/6
Maniement de la Dague: 1/6
Lancé de couteaux: 5/6
Lancé de javelot: 1/6
Tir à l' arc: 2/6
Chasse: 1/6
Tir à l' arbalète:1/6
Pose de pièges: 5/6
Rapidité: 4/6
Force: 1/6
Connaissances des plantes: 3/6
Connaissances en médecine: 1/6
Discrétion: 2/6
Agilité: 5/6
Pistage: 2/6
Survie: 5/6
Pêche: 0/6
Camouflage: 1/6
Baratin: 4/6