Feps Kedzal [D4]

Il faisait terriblement chaud cette nuit là, je ne parvenais pas à dormir. Peut-être était ce à cause de cette angoisse qui me déchirait les tripes. Demain aurait lieu comme chaque année la moisson. Cette journée était synonyme de la défaite des treize districts contre le capitole. Cette journée maudite par tellement de gens, cette journée pour nous rappeler que nous ne sommes rien. Néanmoins, là où je suis né, les gens se battent presque pour participer à ses terrible jeux dont tellement peux reviennent. J’ai donc été élevé avec comme objectif final de me faire participer aux jeux et revenir avec la victoire. Je ne pense pas que mes parents soient vraiment heureux, ils auraient peut-être préféré me soustraire à cette règle. Cette règle qui n’est écrite nulle part mais qui constitue les ondements même de notre district. L’honneur réservé aux vainqueurs est tellement logieux que très peu sont aussi pessimistes que moi sur le sujet.

Depuis ma chambre, j’observai l’aube se lever. Cette journée sera marquée des larmes d’au moins 20 familles en deuil, très peu sont optimistes quand à la victoire de leurs enfant. Je me levai alors que j’essayais de m’ôter ces pensées morbides de la tête. Je ne pouvais pas être sélectionné, il n’y a que six papiers à mon nom. Mais personne n’avait pris de tesserae depuis bien longtemps à présent, j’étais donc à égalité avec toutes les personnes de mon age. Et puis, même si j’étais tiré au sort sur tout ces papiers, il y aurait sûrement quelqu’un pour se porter volontaire et je ne défendrais pas suffisamment bien mes position que pour y aller moi-même.

Je m’apprêtais tranquillement avant de me rendre sur la place centrale. C’est d’un pas lent mais qui se voulait assuré que je rejoint le lieux ou tout allait ce jouer. L’année prochaine serait encore plus stressante pour moi qui me faire croire carrière mais qui n’ai aucune envie d’aller mourir dans une arène au fin fond de je ne sais ou ! Une fois sur la place j’allais prendre ma place avec les garçons de mon âges, pour la plupart mes amis. Ils me sourirent, et je leurs répondit de mon plus beau sourire. Combien d’entre eux pensent comme moi mais n’ose pas le dire haut et fort au risque de passer pour un traître doubler d’un lâche et de passer le restant de ses jours isoler de ceux qui étaient autrefois des gens de confiance.

Peu de temps après, le tirage au sort commença. Une fille que je ne connaissais pas fut tirée au sort, elle paraissait effondrée. Normal, très peu de filles se portes volontaires, elle sont moins costaudes et peuvent se permettre de minauder. Vains enfin le tour des garçons. Du coin de l’œil j’aperçus mes amis sautiller sur place, priant sans doute pour être tirer au sort. L’hôtesse de notre district plongea sa main dans la boule en verre qui contenait les papiers des garçons avant de farfouiller avec son bras pendant un petit moment. Elle finit enfin par en attraper un et le sortit de la boula sans grande difficulté. Elle revint prés du micro et lus le nom à voix haute.

-L’heureux élu est Feps Kedzal !

Je ne réalisai pas tout de suite ce qui venait d’être annoncé. Je n’avais que six papiers à mon nom ! Comment cela était-il possible ? Bien que beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête, je gardais un air impassible, presque satisfait et je m’avançai vers l’estrade. Une fois en haut de celle-ci l’hôtesse repris la parole.

-Y a-t-il des volontaires ?

Le silence fit échos à son interrogation. Je savais la moitié des garçons ici présent fou d’envie d’être à ma place mais par respect il ne voulaient pas s’interposer à mon élection, moi qui « désirait tant être envoyer dans l’arène ». Ensuite, je fus emmené à l’hôtel de ville où je pus dire adieu à ma famille. Enfin, je ne leurs ais pas présenter comme ça, pour qu’ils gardent un peu espoir mais moi-même je suis tellement pessimiste quand à la probabilité de ma victoire. L'objet que j'ai décidé d'emmener avec moi dans l'arène est un grand paquet de cigarettes. Sans ma dose de nicotine, je ne serais pas capable de garder mon sang froid très longtemps. Maintenant les Pacificateurs sont venus me chercher pour m'emmener à la gare et je ne sais toujours pas si je pourrais me montrer digne d'intérêt pour quelques sponsors que ce soit.