Lloyd Sevkovich
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Feuille de personnage Âge: 17 ans Tribut: District Onze
| Sujet: Lloyd Sevkovich [D11] Dim 3 Avr - 19:21 | |
| SEVKOVICH Lloyd District 11
« J'ai peur de mourir, mais j'ai encore plus peur de vivre. Ça n'a aucun sens, mais j'aime les phrases toutes faites. »
| | Tribut... ♠ Crédit Image : Dominic Monaghan ♠ Nom : Sevkovich ♠ Prénom : Lloyd ♠ Âge : 17 ans ♠ District : 11 ♠ Autres : ♠ Codes : Mais dites donc... C'est que ce code est correct! By Su'
Compétences ♠ Maniement Épée : 0/6 ♠ Maniement Lance : 0/6 ♠ Maniement Masses : 2/6 ♠ Maniement Dague : 5/6 ♠ Lancée de Couteaux : 3/6 ♠ Lancée de Javelot : 0/6 ♠ Tir à l'arc : 5/6 ♠ Chasse: 3/6 ♠ Tir à l'arbalète : 0/6 ♠ Pose de piège : 2/6 ♠ Rapidité : 5/6 ♠ Force : 4/6 ♠ Connaissance des plantes: 3/6 ♠ Connaissances en médecine: 2/6 ♠ Discrétion : 2/6 ♠ Agilité : 5/6 ♠ Pistage : 0/6 ♠ Survie : 2/6 ♠ Pêche : 0/6 ♠ Camouflage : 2/6 ♠ Baratin : 4/6
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« Je fais souvent un rêve. Je me balade dans la forêt quand soudain la nuit tombe. Comme ça, d'un coup, sans même aucun dégradé céleste. J'entends des bruissements de feuilles autour de moi, j'ai l'impression que quelqu'un m'observe. Je m'adresse alors à mon voyeur, lui hurlant de se montrer. Vient alors du buisson situé en face de moi un homme nu, si on oublie le ruban ridicule et rose dans ses cheveux. Je lui demande qui il est, il me répond de ne pas faire attention à lui, qu'il est là pour affaire, et que j'aurais beau manger tout le riz que je souhaite, jamais celui-ci ne sera efficace. Je vous mets au défi d'interpréter ça. »
♠ Caractère Lloyd aime la vie, et il le fait savoir tous les jours. Dans le District 11, malgré le quotidien difficile, jamais on n’entendra un Sevkovich se plaindre. Malgré son père autoritaire, Lloyd apparaît comme quelqu’un de sympathique, toujours joyeux et drôle. C’est le but de sa vie : faire rire les autres. Il a compris que la difficulté doit être repoussée par un sentiment d’allégresse ; il le vit tous les jours et aime le faire vivre aux autres. L’autodérision est son péché mignon, mais les autres aussi s’en prennent plein la… Bref. On pourrait penser que son côté bagueur et amusé n’est qu’une façade, qu’il lui sert à voiler son lourd passé et à oublier les malheurs de sa vie… Mais non. Lloyd est exactement comme il se laisse voir aux autres. Il n’a aucune raison de se plaindre, alors pourquoi le faire ? Une chose l’agace : ceux qui se font toujours passer pour plus malheureux qu’ils ne le sont. Il se surprend souvent à penser que « ces hypocrites font ça uniquement pour se faire remarquer et se faire plaindre. Moi, je suis heureux, et je le montre. J’ai aucune raison de pas le faire, et on m’apprécie bien plus pour ça ». Lloyd se sait indispensable pour ses proches –sa bonne humeur est contagieuse une fois qu’on y a goûtée- et son orgueil s’en trouve réconforté. Sevkovich est capable de s’énerver, bien sûr. Et étant donné son caractère général, à chaque fois que ses nerfs éclatent, son interlocuteur en est totalement étonné : Lloyd résiste en effet le plus possible pour garder sa bonne humeur, alors quand vient le point de non-retour, il ne prévient pas. Une seule chose le contrarie : il a une peur inconditionnelle des Hunger Games. Non pas qu’il soit le moins doué pour y survivre –non, au contraire il pense avoir développé de nombreuses facultés très utiles-, mais tout le monde a peur des Hunger Games. Il n’échappe pas à la règle, et pourtant il sait qu’il saura réagir de manière à attirer l’attention du public s’il est choisi.
♠ Physique Lloyd fait partie des gens qui possèdent un physique « particulier ». Il n’est pas vraiment beau, mais il a une certaine classe qui ne laisse pas indifférent. Assez petit, il est facile pour lui de se fondre dans la masse, mais cela ne l’intéresse pas, préférant attirer l’attention. Au milieu de la foule, il est donc souvent sur la pointe des pieds. Les cheveux blonds et asséchés par la terre, Lloyd possède une petite barbe et une moustache qui le font paraître plus vieux qu’il ne l’est réellement. Il a les yeux bleus, le regard fiévreux et la plupart du temps un sourire sur les lèvres. Ses oreilles décollées provoquent souvent certaines blagues (de sa part).
♠ Histoire La famille Sevkovich est originaire de ce qu’on appelait autrefois la « Russie ». Elle est arrivée dans les anciens « Etats-Unis d’Amérique » il y a bien longtemps ; bien avant les catastrophes naturelles qui ont ravagé le monde, bien avant que le pays soit rebaptisé Panem et bien avant les Jours Sombres et la création des Hunger Games.
Le père de Lloyd, Igor Sevkovich, est en quelque sorte essentiel dans le District 11. Non pas qu’il soit plus utile qu’un autre, mais son allure droite et sévère est très remarquable. Il a toujours fait partie du paysage et sa présence est rassurante : tant qu’il est là, c’est que tout est normal. Donc que tout va bien. La mère de Lloyd, Elena, apparaît au contraire comme une femme gentille, généreuse, et toujours souriante. Elle est d’un calme incomparable dans toutes les circonstances.
Les Sevkovich sont connus de la plupart des gens travaillant dans les champs. Non pas grâce à leur richesse (ils sont aussi pauvres que les autres), mais rien que le père de famille impose un certain respect qui fait qu’on l’écoute quand il parle. On pourrait alors penser qu’il inspire une certaine crainte et que c’est grâce à celle-ci qu’il impressionne les autres, mais la vérité en est toute autre : en effet, Igor fait plutôt penser à un vétéran de guerre, quelqu’un qui inspire de la confiance, de l’expérience, et à propos duquel on se peut se dire « qu’il a vécu ». Rajoutons à cela le fait qu’il ne fasse pas partie des vendus aux Pacificateurs, et il en devient quelqu’un d’admiré. Sa situation sociale est pourtant la même que celle du bas peuple, mais il est l’un des rares à pouvoir tenir tête aux forces du Capitole. Il n’est pas idiot : jamais il ne provoquerait l’un des leurs, mais il lui arrive souvent de venir protester contre certaines injustices dont il n’est pas toujours le principal intéressé.
La femme d’Igor, Elena, connaît bien son mari : elle sait très bien qu’il s’agit d’un des hommes les plus gentils qu’elle connaît. Derrière cet aspect froid se cache un homme bon, l’un des meilleurs que l’on puisse connaître. Elena est elle aussi très appréciée des personnes travaillant dans le champ avec elle.
Elena et Igor eurent un fils il y a désormais plus de 17 ans. Le jour de sa naissance, ils n’eurent même pas besoin de le faire pleurer pour vérifier si tout allait bien : il riait déjà. Lloyd Sevkovich riait aux éclats le jour de sa naissance.
Plus il grandissait, et plus Lloyd semblait donner du fil à retordre à ses parents. Hyperactif, il ne se calma qu’à l’âge de dix ans, où il comprit enfin que son énergie en abondance se devait d’être maîtrisée. Ainsi, il devint beaucoup plus facile à vivre et équilibré. Cependant, il avait un code d’honneur : « ne jamais manquer l’occasion de lancer une vanne, même si elle devait faire un bide, même si elle devait mettre mal à l’aise, mais surtout si elle devait engendrer ne serait-ce qu'un sourire ».
Lloyd avait un goût insupportable pour le défi ; il ne pouvait s’empêcher de répondre à un chalenge, quel qu’il soit. Il se découvrit cet intérêt soudain à l’âge de douze ans, lorsqu’un de ses camarades de champs (au District 11 les enfants allaient peu à l’école : ils passaient bien plus de temps dans les récoltes) souhaitait le ridiculiser en l’incitant à escalader un arbre d’une bonne dizaine de mètres. Il grimpa jusqu’à la cime, refusant de s’arrêter trop tôt. Résultat : Igor dût monter le chercher lui-même, car son fils avait trop peur de redescendre. Ses camarades se moquèrent de lui durant de nombreuses semaines. Cela aurait pu durer seulement quelques jours, si Lloyd lui-même n’avait pas alimenté les plaisanteries, s’attirant la sympathie de tous. Mais il grimpa à cet arbre tous les jours de plus en plus haut, jusqu’à ce qu’il puisse redescendre sans crainte, puis il s’essaya à un autre, plus haut, puis encore à un autre. Il développa ainsi une agilité impressionnante.
Vers ses quatorze ans se déploya en lui une passion pour le tir à l’arc. Sa mère était en effet une archère accomplie ; elle lui apprit ce qu’elle savait et Lloyd s’en servit encore une fois pour attirer l’attention sur lui. Son jeu favori se déroulait pendant la cueillette. Non content d’être l’un des enfants montant le plus haut pour cueillir les fruits (seulement « l’un des », pas « le »), il lui fallait un petit quelque chose en plus. Un petit quelque chose qui ferait parler de lui. Armé de son arc, il tranchait donc avec ses flèches les tiges rattachant les fruits aux branches de l’arbre. Pratiquement neuf fois sur dix, Lloyd réussissait son coup. Et quand ce n’était pas le cas, il était le premier à s’auto-ridiculiser.
Sa meilleure amie, Alicia, était la seule qui l’aimait vraiment. Le problème avec cette bonne humeur et cet amusement constants, c’est que tout le monde l’appréciait, oui, mais peu de gens l’aimaient réellement. Il n’avait que des copains, mais aucun ami. A part Alicia. Ils se confiaient l’un à l’autre, et tous deux se connaissaient comme personne. Lloyd ressentait bien plus que de l’amitié envers Alicia, mais ce n’était pas réciproque. Là encore, Lloyd se moquait à quiconque voulait l’entendre qu’il n’était qu’un petit paysan incapable de satisfaire une femme. Seule Alicia ne riait pas.
« La plupart des gens fuient face à la mort. Moi... Ben j'suis pareil. »
♠ Comment as-tu découvert le forum ? Du temps où j'étais Warren Hawk... =D♠ As-tu lu les livres ? Bien sûr =D♠ Le Jour de la Moisson - Spoiler:
*Le Jour de la Moisson… Le seul moment de l’année où j’ai pas envie de rire.*
Bon, ok, c’est pas vrai. En réalité j’ai passé ma matinée à raconter des conneries. Encore une fois. Mais ça vous étonne, aussi ? Premier truc que je fais en sortant de chez moi, je me tords la cheville. Avec la dizaine de personnes présentes dans la rue, j’étais obligé de lancer une vanne. Obligé. Alors oui, j’ai dû lancer un truc du genre :
« Oulà ! Les gars, rentrez chez vous, pas la peine d’y aller aujourd’hui. Vu comment j’ai du bol dès ce matin, j’vous parie ce que vous voulez que c’est moi qui suis choisi. »
Bon, ça, ça a pas trop plu. Faut dire aussi que le Jour de la Moisson est pas le meilleur pour blaguer. Mais bon, faut me comprendre aussi : seule fois dans l’année où je décide de me raser (au cas où une Capitolette me verrait à la télé et rêverait de m’adopter), faut que je me coupe la joue. Une belle balafre qui me traverse la moitié du visage. Bon, ça fait super sexy, j’suis d’accord, mais on serait en droit de se demander si c’est mon jour ou pas, non ?
Donc oui, cette blague foireuse est due à mon mauvais rasage. Et au fait que j’ai failli m’étaler toute à l’heure. Mais bon, qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? J’suis comme ça.
En plus, aujourd’hui, j’avais fait le pari avec Bébert (un pote) de m’habiller le plus ridiculement possible. Faut pas faire des paris avec moi, les gars. J’ai donc enfilé le pantalon le plus pourri que je connaisse avec un tee-shirt tout aussi pourri, voire plus. Et toc, Bébert, j’ai gagné. Ça t’apprendra à t’appeler comme ça, toi aussi.
Sur le chemin qui mène à la Grande Place, j’ai rencontré Stephen. Non mais là c’est pas possible, ils me cherchent. Ils veulent que je balance tout mon répertoire de vannes en une matinée ? Stephen, c’est le mec qui s’est foutu à poil pour une fille qui faisait semblant de vouloir… hum hum avec lui. Et quand il était prêt, elle a ouvert la porte de la grange où ils étaient tous les deux en ameutant tout le monde. J’ai beaucoup applaudi ce jour-là. N’empêche, pourquoi il passe devant chez moi, ce matin ? Forcément, je lance une vanne. J’peux pas m’en empêcher. Quand il a commencé à s’énerver, je lui ai rappelé mon histoire avec Alicia. Il est parti en me traitant de puceau. J’ai pas bien compris, étant donné qu’il a 14 ans, mais bon. Il a tenté une blague, j’approuve. Bel effort.
Pour en revenir à ma pensée du début, en fait, si : le Jour de la Moisson est particulièrement le jour où j’ai le plus envie de rire. Et de faire rire. Ça va nous permettre à tous d’oublier les horreurs de ces salopards de riches. Je m’instaure d’avance une règle d’honneur, comme lors de tous les Hunger Games : ne jamais tenter de faire rire au moment où les tributs sont choisis. Jamais. C’est une règle à ne pas oublier. Je me mets ensuite en pause le reste de la journée, ainsi que le lendemain, en hommage aux choisis. Il y a des choses qui ne font pas rire. Même moi.
J’en profite donc tant que l’ambiance n’est pas encore morbide. Arrivé dans la foule des garçons de 17 ans, je balance quelques blagues futiles sur la tronche du maire et la constipation des Pacificateurs, sans oublier bien sûr de m’intéresser à l’apparence fascinante (pas en bien) des représentants du Capitole. J’les kiffe grave, eux. Avoir la chance de vivre dans les meilleures conditions du monde entier et quand même se débrouiller pour apparaître le plus con possible, je trouve que c’est un talent incroyable.
Mais je me calme dès la fin des discours. Hirondelle vient d’être choisie comme tribut féminin, et ça, ça fait mal. Ça fait même très mal. Hirondelle, je l’aime beaucoup. On ne se connaît pas énormément, mais je lui ai parlé plusieurs fois. Elle est l’une des rares personnes qui pourraient –et même qui devraient- se plaindre étant donnée sa nombreuse famille à nourrir, et pourtant elle ne le fait jamais. Et puis, elle est si jeune…
Par marque d’un respect sincère, je ferme ma gueule. Mais pas comme d’habitude, c’est pas je ferme ma gueule mais je peux quand même pas m’empêcher de sautiller sur place, non. Là, je ferme vraiment ma gueule. Et tout mon corps ferme sa gueule.
Elle monte sur l’estrade, et je sens mes yeux me piquer. Elle se place près du maire, et la représentante aux cheveux ébouriffés (enfin je suis même pas sûr que ça soit vraiment des cheveux) tire le nom du tribut masculin. Je prie alors pour que ça ne soit pas quelqu’un comme elle. Pas un autre Hirondelle.
« Lloyd Sevkovich ! »
…
J’suis à court de blagues. Sans déconner, y’en a aucune qui me vient à l’esprit. J’ai mal. Au ventre, à la tête, aux jambes. Elles menacent de lâcher. J’vais m’évanouir. Non. C’est bon, ça revient, je vois clair.
Je me suis toujours dit que le jour où je serai choisi aux Hunger Games, je chercherai mes parents dans la foule. Pour que leurs regards puissent me réconforter. Mais là, j’en ai aucune envie. Aucune envie de les voir pleurer. C’est pas ça qui m’aidera, il me faut quelque chose de plus fort. Bien plus fort que des pleurs.
Il me faut du rire. Bon, là, j’en ai pas trop en réserve, et ça peut se comprendre. Je décide alors de chercher autour de moi la personne qui me détesterait le plus, pour la voir rire aux éclats devant ma nomination. Pourtant, avant même que je ne tourne la tête, je comprends que personne ne peut être aussi cruel. Personne ne peut souhaiter la mort d’autres personnes. A part le Capitole, mais bon, vu la façon dont ils s’habillent, on est en droit de se demander s’ils ont pas quelque chose de pété dans le caillou.
C’est bien. Cette pensée m’a presque fait sourire. Et je sais maintenant qui peut me remonter le moral. Je tourne la tête à droite, et en un instant je repère Alicia. Bon, bah c’est raté. Elle, elle pleure déjà.
Mon instinct reprend alors le dessus. J’ai passé ma vie à empêcher les gens d’être tristes, je leur refusais le malheur. Et maintenant, Alicia est triste. Je dois faire mon devoir. Et puis, j’ai une réputation à entretenir.
Alors que la gonzesse du Capitole commence à comprendre que le tribut tiré au sort devait être la personne que le District 11 entier fixe intensément (en même temps faut pas avoir fait beaucoup d’études pour piger ça), je braque mon regard sur elle. Ses joues semblent frémir, comme si un sourire se prépare.
*Oh non, ma vieille. Tu ris pas sans ma permission.*
D’un geste brusque, je plaque mon bras sur mon ventre et me penche en avant. Je me relève, et la regarde prendre son air étonné, puis je me repenche. Je continue à saluer la foule pendant une bonne minute, en lançant quelques « Merci ! » aux personnes tristes.
J’attrape alors le chapeau d’un mec un peu devant moi et me précipite sur l’estrade, où je fais mine de demander un peu d’argent, comme si je venais d’exécuter un numéro de saltimbanque. La foule ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas si elle doit rire, ou si elle doit interpréter ça comme la dernière action d’un garçon désespéré.
Pour les rassurer, je lance :
« Ne soyez pas tristes pour moi, tous ! Soyez-le pour Hirondelle ! Ainsi que pour tous les autres tributs ! C’est vrai, ils vont quand même devoir me supporter pendant une saison entière des Hunger Games ! »
Cette fois, la foule se permet de sourire. Quelques éclats se font même entendre. J’aime ça. Ça me redonne de l’énergie. Reprenant ma respiration, je crie :
« Alicia ! Si je reviens en vie, je serai peut-être assez riche pour que t’acceptes qu’on soit tous les deux ensemble, cette fois ! Non ? »
Cette fois, ça y est, j’ai réussi. Un sourire se dessine à travers ses larmes. Même chose pour mes parents. Je crois qu’il s’agit du Jour de la Moisson le plus heureux qu’il n’y ait jamais eut.
Et en y réfléchissant, ma prestation va être retranscrite ce soir à la télévision dans tous les districts, et surtout au Capitole. Avec un personnage comme le mien, les sponsors vont s’arracher la tête pour me venir en aide…
Ou pas.
Dernière édition par Lloyd Sevkovich le Mer 20 Avr - 16:15, édité 13 fois | |
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