Hunger Games
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Un jeu imposé, 24 candidats, seul le gagnant survivra.
 
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 Atchik ? Aïe...

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Ginger Edisson
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MessageSujet: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeVen 25 Mar - 18:20

La douleur. Que de la douleur. Mon corps est comme enflammé. Je ne ressens que de la peur, je ne sais pas vraiment où je vais. J'erre sans prendre le temps de regarder autour de moi, tout en me tenant les côtes et en gémissant. La souffrance est telle que ma vue est brouillée. Tout est flou, et j'arrive à peine à distinguer les couleurs. J'arrive seulement à percevoir un vent violent qui vient fouetter avec force mon visage, faisant valser mes cheveux blonds derrière moi. Je plisse les yeux. Une pluie glacée vient s'écraser sur mon corps, me tétanisant et réduisant la fluidité de mes mouvements. Je me sens prisonnière de chaînes indestructibles, qui me rendent vulnérable comme un gibier blessé et poursuivit par une bande de chasseurs assoiffés de sang.

En plus du bruit du vent, les battements effrénés de mon coeur se font bien plus sonores et je n'entends quasiment que cela. Je sens cet organe vital faire des bonds phénoménaux dans mon buste, m'envoyant à chaque pulsation une pointe fulgurante dans la poitrine. Des larmes se mettent à couler à flots sur mes joues, se mêlant avec l'eau de pluie. Je suis trempée. J'ai froid. J'ai mal...

Chaque pas est une bataille pour la survie. Chaque pas devient une épreuve de plus en plus dure. Chaque pas est un combat pour m'en aller aussi loin que je peux, fuir cette brute qui m'a fait du mal et me cacher. Chaque pas, qu'il me rapproche ou m'éloigne de ma soeur, me demande une force colossal et un grand courage.

C'est avec bravoure que j'affronte la souffrance, mais je sais que je ne tiendrai plus longtemps. Ce n'est qu'une question de minutes. Mes forces me quittent et ma tête tourne à n'en plus pouvoir.

Je ralentis la cadence. Je porte une main tremblante à ma gorge. De ce que je peux voir lorsque je retire ma main, je ne vois que du rouge. Du sang. Ma bouche s'entre-ouvre et le désespoir m'envahi.

Maintenant, je suis complètement arrêtée. Le vent me bouscule avec une telle brutalité... On dirait que lui aussi essaie de me faire tomber, me faire capituler. Mais je refuse de m'écrouler. Je ne peux pas. Je ne veux pas mourir maintenant. Je n'ai pas terminé mes Jeux. Je ne les aurais terminés que lorsque j'aurais gagnés. Je ne peux pas mourir loin des miens. C'est impossible.

Je maudit celui qui m'a brisée. En me brisant les côtes, il a sans doute brisé mes chances de sortir un jour de cette arène. Il a brisé mes chances de revoir ma famille. Je grogne pour me donner la foi et pour tenir debout, lutter encore contre le vent, la douleur et le sang. Je grogne pour éloigner l'idée que c'est peut-être fini.

Je sers les poings et je ferme fort les yeux. Je sers les dents. La pluie redouble d'intensité. Je n'en peux plus. Je m'affaiblis considérablement. Je suis trempée. J'ai froid. J'ai peur. J'ai peur...

Je n'ai plus qu'à prier. Prier pour rester en vie. Je ne peux pas me battre seule contre cette blessure que j'ai au coup. Mais, pour stopper un peu l'hémorragie, je compresse la plaie avec une main. Pour mes côtes, je ne peux rien faire.

Puis, mes jambes se dérobent sous moi, et je tombe à genoux. Ca y est. J'ai perdu mon combat contre le vent. La douleur est trop forte. Chaque respiration est un supplice...

Puis, je m'écroule dans un tapis d'herbe tendre, et tout devient noir.
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Katreeya Rockshaw

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeDim 27 Mar - 19:27

Voilà plusieurs heures que je courais, et une demi-heure que j'étais sorti de la forêt.
Je cherchais toujours mon alliée sous la tempête. Criant toujours son nom et celui de Rean. Cherchant toujours à travers les feuillages pour apercevoir quelqu'un. Ma tête, tournant à droite à gauche, ne voyait que feuilles et torrents de larmes du ciel. Rien d'autre.

Mais voilà que, dans les collines, j'aperçois quelque chose par terre. Ou plutot quelqu'un. Mon coeur s'accélère, je prie pour qu'il s'agisse de mon alliée. Mais non, cette personne avait la chevelure blonde, et, à mon souvenir, ni Rean ni Angy n'étaient blonds. Il ne restait qu'une possibilité: Ginger Edisson. Ce que était absurde, elle avait explosé à la corne !

Je m'approchais un peu plus, doucement, mon arc bandé et une flèche encochée, au cas où elle dorme juste. Juste histoire de vérifier. Je retourne la personne sur le dos. C'est bien Ginger. Un rire nerveux m'échappe. C'est impossible, ça ne peut pas être elle. Pourtant c'est elle. Et elle est blessée, mourante. Peut-être même morte.

-..Ginger ?

Je la secoue un peu.Voir si elle dort juste ou si elle est morte. Je prends son pouls. Elle vit, mais elle est faible on dirait. Son corps est gelé, elle est trempée, elle est inconsciente, elle respire mal. Que faire ?

Je devrais la tuer. Elle ne souffrirait plus comme ça, elle ne s'en rendrait même pas compte. Mais il y a bien une chose que je hais, c'est tuer quelqu'un qui est au sol.

Attendre qu'elle soit en état de se battre pour l'affronter ? Perte de temps ! User mon kit de soin pour guérir quelqu'un que je devrais tuer après. Totalement stupide.

En faire mon alliée ? Elle ne voudra sans doutes pas s'allier à un carrière. Mais, elle le saurait si elle ne mourait pas d'ici là, mieux valait s'allier si on voulait tenir quelques jours de plus. L'union fait la force. A un contre plusieurs aucun de nous n'avait de chances, pas même Mèlisandre, alors qu'à deux contre trois, c'était déjà plus faisable.

Ma décision fut prise. Je commençais par la mettre à l'abri, sous un arbre, et à lui donner la veste que nous avions reçue des juges. J'inspectais son corps, en prenant soin de ne pas enlever ses vêtements. Plusieurs blessures, mais pas des plus graves. Elle a une entaille au cou. On peut soigner ça je pense. Je me concentre sur les blessures assez minimes, mais n'y connaissant rien en médecine... J'échoue lamentablement. Ouais. Je suis une vraie brêle en médecine. Bon. Occupons-nous de la plaie au cou. Si elle saigne trop, elle risque de mourir.

Je fouilles le kit de soins. Des bandelettes. Parfait. Je m'en saisis et essaie tant bien que mal, avec mes doigts qui tremblent, de lui appliquer. Et encore une fois j'échoue lamentablement.

[i]Mon pauvre Silence, t'es même pas capable de poser des bandelettes correctement. Pourquoi t'es encore là, rappelle moi ? Abruti.[i]

Je sors de mon sac de la nourriture et de l'eau, que je pose à côté d'elle. Elle n'a pas l'air d'avoir d'armes. Bon. De toutes manières vu son état elle ne tentera pas de me tuer si elle voit que je l'ai aidée.

-Ginger ? C'est bon, maintenant. Tu peux te réveiller, y'a plus de dangers ici. Juré.

Je me bats contre l'idée de reprendre ma veste et de me barrer loin, très loin. Et je ne fais pas de feu, histoire qu'on ne nous repere pas. Même si mon t-shirt orange semble hurler "Venez me chercher !". J'ai une autre alliée maintenant, je ne dois pas la laisser. Pas comme j'avais fait avec Angy. Je m'y refuse.

Je regarde le visage pâle de Ginger. Il me semble qu'elle reprend conscience. Mais peut-être n'est-ce qu'une impression..?


Dernière édition par Silence Lazarey le Sam 9 Avr - 20:45, édité 2 fois
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Ginger Edisson
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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeVen 1 Avr - 15:57

Le Noir est là. Longtemps. Longtemps j'erre sans but dans une vague Obscure, sans savoir où je vais. Je ne pense même pas. Je n'ai pas mal. Je n'ai pas froid. Aucune question ne trotte dans ma tête, comme si souvent. Je ne suis même pas sûre d'être vivante. D'ailleurs, y a-t-il vraiment cette voix qui parle en permanence dans ma tête ? Non, elle aussi s'est évanouie, ne laissant qu'un silence profond dans ce sommeil si long et mort.

Mais petit à petit, après une éternité, le noir commence à s'échapper. La lumière me parvient et la voix se réveille. Les questions reviennent. Où suis-je ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Et pourquoi ai-je si mal au thorax ?...

Je vois flou. Je cligne des yeux. Une voix sourde et qui me parait encore lointaine s'élève.

" Ginger ? C'est bon, maintenant. Tu peux te réveiller, y'a plus de dangers ici. Juré. "

Je cligne encore des yeux, abasourdie. Qui est le garçon qui se trouve en face de moi ? Je sens alors que je suis adossée contre quelque chose de dur. Je sens aussi que le sol est mouillé et que je suis trempée.

La réalité s'impose alors à moi. Je suis aux Hunger Games. Je suis Ginger Edisson. J'ai une mission importante : obéir et survivre. Que m'est-il arrivé ? Je me souviens seulement de mon arrivée dans l'arène, descendant de l'hovercraft et me retrouvant face à la fille du district sept. Après, plus rien. Et là, je me retrouve avec un garçon dont je connais le visage, et dont le nom ne peut pas s'oublier facilement : Silence. C'est un carrière je crois.

Un carrière ! La peur s'empare soudain de moi et j'écarquille les yeux. Ma main droite glisse à côté de moi et tâtonne le sol à la recherche de mon arc ou d'un éventuel couteau, une éventuelle arme pour me défendre. Mais rien. Je ne trouve rien. La panique m'envahit. Je suis perdue, moi, Ginger Edisson, et je vais me faire assassiner par Silence, devant qui je parais si vulnérable.

Ma respiration s'accélère et je n'essai même pas de m'enfuir ; rien qu'en bougeant le buste, une douleur atroce aux côtes me paralyse.

Je remarque d'ailleurs que j'ai des bandelettes sur le cou. Comment ? Des petits picotements m'annoncent que j'ai été blessée auparavant et que j'ai donc été soignée.

Une nouvelle fois, la réalité me frappe. Comme Silence ne m'attaque pas, j'en déduis que c'est lui qui m'a soignée. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Je le regarde, l'air incrédule et complètement sidérée. Comme une idiote, je bafouille quelques mots :

" Silence ? Mais... Que... "

Et je me tais, baissant les yeux et cherchant une explication à cette histoire.
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Katreeya Rockshaw

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeVen 1 Avr - 16:42

Voilà plusieurs heures que je n'avais pas bougé. J'avais légèrement mangé, de quoi en laisser à Ginger.
En supposant qu'elle se réveille, ce qui, avec mes connaissances en médecine, n'était pas gagné. Combien étions-nous désormais ? Sans doutes rentrés dans le top 7. Je regardai de nouveau Ginger. Si je la tuais, je me rapprocherai de la victoire. Mais encore plus si je la gardais en vie. Voilà pourquoi j'avais décidé de la soigner. L'hémorragie à son cou avait l'air de s'estomper. Faudra quand même arranger ça, voilà pourquoi j'ai mis les bandelettes de côté, au cas où elle se débrouille mieux que moi.

Ses yeux s'ouvrirent. Doucement, comme un inconscient revenant à lui. Je m'approche d'elle. Je m'accroupis, je l'observe, inquiet. J'espère juste qu'elle ne va pas déceder. J'ai besoin d'elle. Je songe que je dois être la risée des carrières. L'abruti qui soigne et s'allie avec une tribut du 5 à moitié morte. Peu m'importe après tout. J'ai des sentiments humains, normal en fait, je suis humain. Tuer n'est décidément pas dans ma nature, et puis on a plus de chances à deux.

Elle me regarde, d'abord vaguement puis avec plus d'insistance. Elle cherche à savoir mon identité. Puis la panique s'affiche sur son visage. Elle a donc la flippe que je la tue. Normal, je suis un carrière, logiquement. Je pose une main sur son épaule, pour la calmer.

-Ne t'inquiète pas. Je n'ai aucune intention de te tuer.

Elle essaie d'attraper ses armes. Que j'ai au préalable enlevées, au cas où elle essaie de me tuer. Même si, vu son état, bouger aurai du être un parcours du combattant. J'avais d'ailleurs vu juste: elle grimace, elle a encore mal. J'espère qu'une fois revenue à elle entièrement elle aurait de quoi se soigner. Quoique je ne sois pas sûr qu'on puisse soigner cela.

. Elle me jette un regard surpris. Pensant qu'elle se demande ce que c'est ce plan pourri, j'essaie de me justifier.

-Désolé, mes connaissances en médecine sont très vagues..J'ai rien pu faire.

J'en viens à me demander si, une fois rétablie, elle ne me tuera pas. Car si elle est ici alors qu'elle avait explosé, c'est que les Juges l'ont remise sur pieds. Ils ont pu lui avoir glissé un ordre, ou carrément modifié son cerveau, de manière à ce que ce soit une machine de guerre. Je frissonne. J'essaie de refouler cette pensée, pour l'instant je ne risque rien, et vu sa douleur elle sera moins efficace que moi.

Elle finit par lancer un vague:

-Silence ? Mais... Que...

Elle n'a pas l'air de comprendre pourquoi elle est en vie. Tiens, elle connait mon nom. Elle n'a pas l'air de se souvenir de quoi que ce soit. J'ai des tonnes de questions à lui poser, mais je décide de m'éclairer en premier:

-Ecoute.. J'étais ici, à chercher mes...alliés quand je t'ai vue. Tu étais évanouie. J'ai décidé de t'amener ici, de te soigner au mieux que j'ai pu, et de te laisser de quoi manger et boire. Sers-toi, d'ailleurs, dis-je en lui désignant la nourriture et l'eau.

La situation. Je devais lui annoncer la situation.

-Nous ne sommes plus que sept environ. Et à la vue des coups de canons et de tes blessures, des groupes se sont formés. J'ai pensé que si je te soignais et que nous soyons temporairement alliés, nous aurions plus de chance que seuls, surtout dans ton état.

Je parlais sur un ton d'excuse. Mais je savais qu'elle ne pouvait refuser, elle savait très bien que j'avais raison. Du moins si elle n'était pas suicidaire. J'avais cherché à comprendre comment elle avait atteri là. Elle avait fui, c'était évident. Donc elle n'étais pas suicidaire. Et elle était survivante, ce qui prouvait une certaine force. Restait un point à éclaircir maintenant.

-Te rappelles-tu de ce qui c'est passé ? Et qui t'a fait ça ?

Suo et Mélisandre ? Angy et Rean ? Ou d'autres tributs ? Quoi qu'il en soit, elle devrait se rétablir rapidement. Les hostilités ne tarderaient pas à reprendre.


Dernière édition par Silence Lazarey le Sam 9 Avr - 20:48, édité 1 fois
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Ginger Edisson
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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeMer 6 Avr - 17:46

Silence pose une main rassurante sur mon épaule et me calme en me parlant doucement. J'arrête de paniquer et je décide de l'écouter sagement. Il ne semble pas vouloir m'agresser ou quoi que ce soit, non. Son comportement envers moi est on ne peut plus pacifique. Je me rassérène et me cale contre le tronc plus confortablement.

Avec patience, il m'explique qu'il cherchait ses alliés carrières lorsqu'il est tombé sur mon corps, étendu dans l'herbe des collines. J'ai perdu connaissance alors qu'une tempête de pluie glacée s'était abattue sur l'arène ( sans doute un coup des Juges, ça... ). Alors, il m'a tiré jusqu'ici, pour me soigner, car ma gorge saignait abondamment. Les bandelettes ont donc servi à ça. Et c'est pour ça que j'ai un peu mal. Je vois bien qu'il a fait avec ce qu'il avait, car elle sont de bien piètre qualité, mais c'est déjà très gentil de sa part de m'avoir sauvée. Par contre, je sens bien qu'autre chose ne va pas : mes côtes. J'ai très mal, et je peine à respirer correctement. Un douleur gênante me traverse le buste à chaque inspiration.

Il me propose de me servir dans la nourriture qu'il a avec lui. Je fais non de la tête ; je n'ai pas vraiment faim, ni soif. La douleur ne me permet pas trop de me restaurer pour l'instant, j'aurais du mal à déglutir... Et j'ai la gorge tellement nouée par tous ces évènements !

Ensuite, j'apprends que nous ne sommes plus que sept encore en jeux. En ben, il n'y en a plus vraiment pour longtemps... Je ne pense pas que mes blessures sont mortelles, donc je dois résister encore un peu, voire même aller jusqu'au bout. Je peux tenir, du moins, je l'espère de tout coeur.

Apparemment, d'après Silence, des groupes de tributs se sont formés. Et oui, les alliés... Ont ne peut jamais empêcher cela, dans les arènes. Seulement, le terme "groupe" me dérange. Cela voudrait-il dire que les alliances ont été faites par des groupes de plus de deux personnes ?... Ce serait vraiment dangereux... Pour moi...

Je me dis cela jusqu'à ce que Silence me propose une alliance. J'ouvre de grands yeux et le regarde un instant, interloquée. Comment un carrière peut-il demander ça à une fille, même pas entrainée à être une machine de guerre, amochée et ne faisant pas partie des carrières ? J'en reste bouche-bée un moment, les yeux dans le vide.

Ceci dit, je ne peux pas refuser. Il m'a sauvée, c'est un carrière - donc j'ai une chance d'arriver loin avec lui -, et j'ai peur que si je dis non, il m'achève sans scrupules. Il peut d'ailleurs, je l'espère, m'équiper d'une arme. Mais un doute persiste... N'est-ce pas un piège ? Je me méfie et je ne suis pas tout ce qu'il y a de plus à l'aise tout d'un coup...

Il me demande ensuite comment je me suis fait ce petit bobo. D'abord, je décide de répondre à son idée d'alliance, que je suis bien obligée de suivre :

" J'accepte ta proposition... " je soupir. Non pas que je sois lassée ou quoi, mais juste parce que j'ai du mal à contracter le ventre (ouais, j'ai une sale blessure, je ne sais pas d'où ça vient, et ça m'énerve). D'ailleurs, après cette phrase, mon visage est déformé par un rictus de souffrance.

Puis, je lui explique, avec un peu de mal :

" Je ne sais pas... Je ne me souviens plus... Tout ce que je sais, c'est que je suis revenue dans l'arène par hovercraft... en attendant, je dois avoir un truc de cassé. "

Cette simple phrase m'a demandé un effort colossal... Je redoute ce qui va se passer par la suite et prie intérieurement pour que cette histoire se règle vite. Je suis vulnérable...

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Katreeya Rockshaw

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeJeu 7 Avr - 13:37

Je dévisage toujours la tribut du Cinq. Bien que le visage trahissant toujours une certaine douleur, elle a l'air de reprendre confiance en le "faux carrière" que je suis devenu. Si tenté que je ne le fus pas à la base.

Malgré tout, elle refuse la nourriture et l'eau que je lui ai proposé quelques instants auparavant. Manque de confiance ? Manque d'appétit ? Je n'en sais vraiment rien, mais quelque chose me dit que c'est un peu des deux.

-Je n'ai rien empoisonné. Tu sais, même si tu as mal, tu dois manger ou tu ne survivra pas très longtemps.

Même si de toutes façons, au train où cela va, elle n'en a plus pour longtemps, et moi non plus d'ailleurs. Une seule et unique personne ressortira d'ici, complètement barge si elle ne l'était pas déjà.

En songeant à ceci, ça rappelle à mon esprit que Mélisandre est sans doutes près d'ici. Il va falloir partir à l'abri de cette psycho en attendant que Ginger soit en état.

Elle finit par accepter ma proposition d'alliance, après quelques minutes de silence. Elle a toujours l'air de douter, d'avoir peur d'un piège.

-Je ne te tuerai pas, promis-je alors, sachant qu'à un moment ou un autre je pourrai être forcé de trahir cette promesse, mais je ne préfère pas y penser.

Comme pour appuyer mes paroles, je prends mon arc et mon carquois, et les pose à côté d'elle. Je m'éloigne un peu, environ à deux mètres de l'arme, histoire de lui prouver que mon but n'était pas de la tuer. Bien que si j'avais voulu la tuer, j'aurai pu.

Je lui donnerai aussi le reste, mais pour l'instant mieux vaut qu'elle se mette en confiance, et qu'elle ne me plante pas avec le premier truc que je lui aurai donné. Je devais être un des seuls tributs qui n'avait encore aucune blessure, et je comptais continuer comme ça encore un bout de temps.

Elle tâche de m'expliquer -non sans difficultés, d'ailleurs- qu'un hovercraft l'a ramenée dans l'arène. Et qu'elle a quelque chose de cassé. Sans rire ? Avec sa respiration difficile et ses grimaces de souffrance, j'aurai jamais deviné par moi-même.

Je l'observe en plissant les yeux. Poumons, abdomen, bassin, thorax, côtes ? Cela m'étonnerait que ce soit les poumons; si l'un s'était percé, son canon aurait sans doutes déjà retenti.

-Visiblement. Où as-tu mal ? Tes sponsors t'ont-ils envoyé quelque chose ? As-tu ne serait-ce qu'une arme ? Et..j'ai un kit pour tes blessures. Si ça te tente de survivre.

Ma dernière phrase avait été ironique. Bien sûr qu'elle voudrait survivre ! Concernant ses blessures, je ne savais pas quoi penser. Si c'avait été grave, elle serait sans doute morte ou mourante à l'heure qu'il est. Alors je préfère penser que la douleur est forte -et, à en voir sa tête, c'est le cas- et que le danger est faible.

Il est évident qu'une alliée mal en point comme ça ne servirait à rien d'autre qu'à me ralentir. J'envisage un court instant de la tuer, je sers mes mains sur mon épieu. Mais je me retiens. Les Juges ne l'ont pas renvoyée ici pour faire joli ou pour faire un nouveau massacre plus à leur goût que l'explosion. S'ils se sont donnés la peine de la faire revenir, c'est qu'elle a du potentiel.

Finalement je relâche ma pression sur l'épieu, et le laisse tomber au sol. Cette alliance aura du bon pour nous deux, je n'en doute pas. Même blessée, quelqu'un qui a été sauvée et renvoyée ici par les Juges ne peut pas être inutile. Alors je lui tends la main pour conclure l'alliance.

-Cela peut sembler bizarre qu'un carrière te propose une alliance.

Et à en croire le regard qu'elle me lançait quelques instants plus tôt, ça l'est. Je reprends mon souffle avant de poursuivre:

-Mais il y a une raison à ton retour ici et je refuse de croire que c'est pour que tu exploses de nouveau.

Ce serait improbable. Marrant, vite fait, pour les Juges. Mais pas assez spectaculaire, horrible pour ses proches, un supplice pour sa famille. Alors en suivant la logique des Juges.. Ginger doit avoir un quelque chose qui les a poussés à la faire vivre de nouveau. Suivant mon intuition, je lance alors:

-Je ne te trahirait pas.

J'espères être convaincant. Il le faut. Voilà à peine quelques jours -qui sonnaient comme une éternité dans ma tête- que nous sommes dans l'arène, et il ne reste déjà plus que le quart des tributs d'origine. Si nous voulons -si je veux- avoir une chance, alors il faut garder Ginger en vie.

Les seuls tributs en vie désormais ont un certain potentiel, ce qui signifie qu'ils sont dangereux. Il va falloir nous armer sévère. Et trouver, pour ma part, une raison de survivre.
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Mélisandre Karmina

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeDim 10 Avr - 10:38

    Depuis que j'avais tuer Suo, je marchais au hasard, me laissant aller à mon instinct le plus total. Je me sentais vide mais en même temps, boustée par l'adrénaline qui parcourrais mon corps en de doux frissons de plaisir.

    Quel de fus pas ma surprise de voir une silhouette se dessiner au détour d'une colline. Je la connaissais bien pour avoir vécus dans le même district de que lui. C'était Silence... Il n'était plus à la corne d'abondance?! Ça voulait donc dire qu'il nous avait trahis, il avait peut-être même tuer Feps, le tribut du Quatre! Je resserrais ma main sur ma masse. Je me sentais trahie, car il y a à peine quelques heures je pensais encore pouvoir lui faire confiance, à lui et à lui seul.

    Sans réfléchir d'avantage, je m'élançais vers lui et le percutait au niveau de la poitrine. Je ne savais pas quel genre de dégâts j'avais pus causer, j'étais juste aveuglée par la rage et l'adrénaline qui montait en moi comme un flot salvateur. Je m'apprêtais à le frapper à nouveau alors qu'un couinement étouffé parvins à mon oreille. Une voix de fille. Je tournais les yeux pour découvrir un tribut que je pensais mort. En tout cas, j'avais vus son visage dans le ciel cette nuit...

    Elle était morte! Elle ne pouvait pas être là! Elle ne pouvait pas être en vie après ce qu'il lui était arrivée! Je me tournais vers elle et projetais ma masse vers elle. Sur le coup, je lâchais ma masse mais je fus heureuse de la voir s'écraser de tout son poids sur ma victime. Me voilà désarmée... Je dégainais l'épée que j'avais ramassée sur le cadavre de Suo et me mise en garde, parée au retour de bâton, le regard comme fou.


Maniement de la masse sur Silence: réussite
Maniement de la masse sur Ginger: réussite
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Katreeya Rockshaw

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeDim 10 Avr - 17:22

J'examinais encore Ginger quand un bruit de pas me fit faire volte face. Qui c'est ? Aucune idée. C'est flou, très flou. Mais la silhouette qui s'approche est fluette. Et je peux apercevoir des cheveux roux. La fille du Sept ? Ou Mélisandre ? La silhouette s'approche, courant presque, et tente de me balancer ce qui devait être une massue contre la poitrine.

Je l'évite de justesse, mais elle me touche quand même à la jambe. Ca me déséquilibre, me fait boiter, mais pas assez pour m'empêcher de combattre. Je me penche près de mon acolyte pour ramasser l'arc et les flèches. Puis j'encoche ma flèche et je vise la tête de Mélisandre. Pas de pitié, elle est trop dangereuse pour essayer de négocier. La flèche se plante, certes. Mais dans ma rage je me loupe un peu. Front. Ah, pas mal non plus. Pas grave, ça devrait la tuer quand même. Même si ça tardera un peu, ça la tuera, douloureusement, à un moment ou un autre. Ce qui me donne un sacré avantage pour le moment.

Ca ne me suffit pas, Ginger est en danger et elle est déjà blessée. Je la regarde un quart de seconde, et, armé de mon arc, je me lance contre Mélisandre, armée d'une épée pour sa part, armé d'un épieu, d'une massue cloutée et d'un arc pour la mienne. J'essaie de lui couper la respiration en lui lançant mon poing dans le plexus solaire. Je dévie au dernier moment. Quel doué, on t'aime Silence.

Quoi qu'il en soit, Mélisandre doit déjà être bien amochée, avec sa flèche dans le front. Je me campe sur mes jambes juste devant Ginger, d'une moins autant que je peux avec ma jambe blessée, mon épieu bien en main et ma massue dans l'autre, mon arc sur l'épaule. La massue pouvait faire mal, je venais d'en attester, mais encore plus avec des clous dessus. Quand à l'épieu, il était assez long pour maintenir Mélisandre à distance et assez léger pour lui lancer dessus et ainsi la blesser. L'arc était à portée de main, en trois seconde -peut-être deux de trop d'ailleurs- je pouvais encocher la flèche et lancer.

J'avais vaguement remarqué la massue tombée sur Ginger, et ça serait franchement con de pas aller la ramasser. Je me retourne et court la prendre. Je cours tellement vite malgré ma jambe lancinante que j'ai l'impression d'être invincible sur l'instant. Je ramasse la massue, et lance en contrepartie ma massue cloutée à Ginger pour se défendre (car je doute qu'elle puisse se servir d'un arc ou même de mon épieu, vu son état actuel) me retourne et fais face à Mélisandre.

Je souris. Mélisandre n'était pas en position pour me vaincre, malgré mon mollet en piètre état. Et même si Ginger n'était pas en grande forme, et blessée par la psycho de mon district, elle dispose de ma massue cloutée qui, malgré que ce soit une arme rudimentaire, est très efficace. Et je suis devant elle. Je n'ai pas pu éviter que la folle à lier la blesse, mais je peux éviter qu'elle ne la tue. Elle ne touchera pas Ginger. Je la tuerai avant.

-Laisse tomber, tu sais très bien que tu n'es pas en bonne position pour gagner maintenant ! hurlais-je à la rousse.

J'espérais la tuer sans y laisser ma peau. Ca paraissait bien parti. Ma première victime serait donc le Danger n°1 de l'Arène. Glorifiant n'est ce pas ? Pas tant si on pensait que moi, carrière du Un, avait non seulement trahi mes alliés mais aussi fait équipe avec la District Cinq et était en train de tuer sa partenaire de district.

-Laisse tomber, répétais-je moins fort.

_______

Agilité, éviter le coup de massue: RP
Agilité, ramasser l'arc et les flèches: R
Tir à l'arc, envoyer une flèche dans la tête de Mélisandre: RP
Force, asséner un coup de poing dans le plexus solaire de Mélisandre: E
Rapidité, aller chercher la massue tombée sur Ginger: RC
Agilité, la ramasser: R
Jets de chance: La massue de Mélisandre me blesse au molet; ma flèche lui atterit dans le front.


Dernière édition par Silence Lazarey le Mar 19 Avr - 15:42, édité 2 fois
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Les Juges

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeMar 19 Avr - 13:00

~Partout autour de vous la tempête ce calme, la nuit est belle mais sombre... La pluie qui vous mouillait se glace maintenant sur vous... N'attrapez pas froid.

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Katreeya Rockshaw

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeMar 19 Avr - 15:40

Je regarde le ciel s'assombrir. Comme ça, pof, d'un coup, sans prévenir. Plus de tempête. Enfin ! La pluie semble par contre se refroidir méchamment. Et shit !

Je vis tomber Mélisandre comme une masse. Je crois que je l'ai tuée. Ma première victime. Combien sommes nous à présent ? Oh, peu. Très peu. J'entendis un coup de canon. Ginger... Je serrai les dents. Me venger sur Mélisandre de servirait à rien, elle était déjà bien usée.

Pour faire bonne mesure, je lui envoie ma massue cloutée dans la gorge. Bon au moins, elle ne risque pas de vivre maintenant.

Je m'approche du corps sans vie de Mélisandre. Le coup de canon se fait attendre. Alors moi, comme un abruti, j'attends. Et il arrive. Prudemment, je m'approche de Mélisandre, et prend l'épée qu'elle tenait avant de tomber. En la fouillant je trouvais également deux lames ainsi que de la nourriture et de l'eau. Avec ça, j'étais bien armé et j'aurai de quoi me nourrir.

J'observe aussi qu'il risque de faire très froid cette nuit... Je prends alors sa veste, ça sera pas une de trop ! Il ne faudrait pas tarder à partir.

Puis je regarde vers le ciel. Peut-être que je suis sur les écrans en ce moment. Alors je lance, assez fort:

-Vous aviez cru que je ne pouvais pas tuer ? Remettez-moi dans la course, et pour de bon !

C'était maintenant que commençerait la chasse. La vraie.

Je jette un vague coup d'oeil vers le ciel: il me fallait décamper vite, trouver un endroit moins froid, malgré mes deux vestes.

J'hésite sur la direction à prendre. Qu'importe. Je me mis à naviguer à vue, dira-t-on. Pourvu que je ne tombe pas dans les bras de mes ennemis, n'importe quelle destination m'irait à merveille.

Je me remet à marcher, désormais plus seul que jamais.

[Je quitte le sujet]
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Mélisandre Karmina

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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitimeJeu 28 Avr - 19:25

    Mon compagnon de district encocha une flèche et la lâcha sur moi. Encore sous le coup de la colère, je voulu charger sur lui au lieu de faire un bond de coté pour éviter le trait meurtrier. Grand mal m'en prit, le projectile m'atteignit à la tête. Je me sentis chanceler alors qu'une douleur atroce me vrillait la tête. Je plaquais mes deux main sur ma tête pour essayer d'arrêter de faire tourner le paysage. Puis, ma main libre se porta à la source de mon mal, la flèche s'était bien plantée dans mon front. J'étais sans doute salement amochée mais ne la retirais pas, cela ne ferait que me faire vider de mon sang encore plus vite.

    Je sentis mes jambes trembler sous moi et je vis le sol se rapprocher vite, trop vite. Je laissais un léger couinement m'échapper alors que je tombais sur le sol. Je laissai mon regard dans le vague alors que je le sentais s'approcher. Il se pencha sur moi et entreprit de me dévêtir de mon gilet. Je profitais qu'il me retourne pour enfoncer mon épée dans sa cuisse. Son visage, à quelques centimètres du miens maintenant que je m'étais redressée, exprimait tout entier l'incrédulité. Le district Un ne gagnerais pas cette année.

    Je profitais de l'effet de surprise et de sa douleur pour me cramponner à lui et le tirer à terre. Il se débattit fortement et m'arracha la flèche qu'il avait plus tôt plantée dans mon front. Faudrait savoir! N'empêche que maintenant je ne vois plus grand chose avec tout ce sang qui coule sur mon visage, sans compter la douleur. Je laissais échapper une plainte alors qu'une douleur me traversa les cotes, il bougeait trop. Il fallait faire vite.

    Mes mains quittèrent ses flancs pour remonter vers sa tête. De ma main libre, je lui relevais la tête et l'égorgeais de l'autre. Il cessa de se débattre dans un immonde gargouillis. Voilà ce qu'il arrivait à ceux qui osaient trahir ma confiance. Son corps pesant sur le mien me bloquait le respiration, je me sentais faible, très faible... Je pense que je vais dormir un petit peu puis tout ira mieux. Je fermais donc les yeux et m'envolais pour le pays des songes...

[2 morts]
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MessageSujet: Re: Atchik ? Aïe...   Atchik ? Aïe... Icon_minitime

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