Que les jeux commencent!

Je vis du coin de l'œil une masse sombre s'approcher en courant, c'est que ce mec courait vers la corne en ne prenant même pas attention à nous! Inconscient... Je laissai un sifflement agacé sortir de mes lèvres alors que je me campais sur mes jambes, prête à affronter le molosse. Molosse qui se jeta presque la tête la première dans la corne, comme si on n'existait pas! Petit impudent! Je m'apprêtais à le rejoindre pour lui fracasser le crâne mais l'attitude d'Angy m'apprenait qu'il était apparemment avec nous, elle l'avais tenu en joue quelques seconde, juste le temps de se rendre compte qu'il s'agissait du tribut du douze puis c'était détournée.

Je poussais un soupir, si on se gardait les meilleurs morceaux ou était le fun? Puis il nous rejoignit en quelques bons. J'avais l'impression que je n'allais pas l'aimer lui. La meute de carrière était MON territoire, à ma connaissance, j'étais la seule suffisamment déterminée que pour conduire le groupe à l'anéantissement des tributs inférieurs. Puis bien sur il m'aurait été facile de les liquider les uns après les autres, ce n'était qu'une formalité...

Mais l'arrivée du géant changeait la donne, Angy semblait être la seule au courant. Je décidais de la garder à l'œil, le calme dont elle faisait preuve en disant long sur ces capacités... Puis la voix du nouveau s'éleva et je tiquais. Venait-il de me donner un ordre? En plus il me demandait de me mettre à genoux pour enlever les vêtement d'un cadavre!?

Je réprimais un frisson de frustration, si district deux l'a pris avec elle, c'est qu'il est particulier. Du moins assez pour susciter l'intérêt. Je dus donc repousser la violente envie que me demandais de lui enfoncer ma masse dans les omoplates. Il fallait jouer intelligent Mèlisandre... Je coulais un regard alentour, pour m'assurer que tout les autres tributs avaient bien décampé. Une fois ceci assuré, je me tournai vers le nouveaux, lui envoyant un regard chargé de haine pour lui montrer que je ne ferais pas ce qu'il m'avait demandé.

"Et que nous vaut le malheur de nous coltiner un tributs inférieur?" Lâchais-je, acerbe.

Je me détournais presque complétement, suffisamment lui montrer qu'il n'était pas une menace pour moi mais pas entièrement, pour pouvoir garder un œil sur lui. Dans l'arène ou tout était permis il fallait savoir se montrer prudent. Je baissai mon arme mais la maintenais toujours fermement.

"Angy, tu nous dois des explications je pense." Envoyais-je d'un ton qui ne saurais subir aucune réplique.

Tout à l'heure, j'avais vus ma cible filer dans les collines. Bien, il était plus drôle de jouer à chat que de le tuer alors qu'il gisait dans son repas du matin... D'un coup d'œil vers les collines je sus que ce ne serais pas une mince affaire de débusquer des tributs là dedans...

Le bain de sang prenait fin. Ceux que nous n'avons pas tué avaient fuit. Je ne savais pas trop par où mais je ne suis pas seul. Oh que non. Les autres savent sans doute mieux que moi où sont partit les autres. Je sens que ça va être amusant. On va pouvoir jouer à chat! Un coup de canon retenti. Tiens, il y en a un qui vient seulement de claquer?

Un bref regard vers le tribut que j'avais blessé et j'eus ma réponse. Il venait tout juste de mourir d'hémorragie. Il aurait pu survivre, si il s'était tenu au calme et ne s'était pas déplacé. Il faut être fou pour marcher avec une blessure pareil. On voit bien le résultat. Cette sous-merde n'avait pas fait deux pas qu'il s'était écoulé dans une marre de sang si je me fie au taches rouges qui jonchent le sol.

Un reniflement de dédain et j'essuyai ma lame sur le pull de l'inconscient. Il n'avait cas ne pas m'approcher. Un bref regard hautain à Feps plus tard, déchargeant sur lui toute ma frustration de ne pas avoir pu tuer plus au profit de notre alliance et je m'éloignai déjà de lui, faisant gaffe à ne pas lui offrir mon dos. Ainsi, je donnais le change auprès des autres.

Je manquai m'attaquer au black du douze lorsque je le vis apparaitre au détour de la corne. Mais qu'est ce qu'il fou là lui? On est bien supérieur à cet empaffé! Je sens qu'il ne va pas faire de vieux os ici. Après un bref regard circulaire, je jaugeais la situation. Bien... La fille du quatre manque à l'appel. Soit elle s'est barrée la queue entre les jambes et là on s'occupera d'elle soit elle a été tuée lors du bain de sang. Cela ne m'étonnera pas non plus.

Je reportai mon attention sur Mélisandre. Cette fille me foutait vraiment une peur bleu! Un pur concentré de psychopathie! Je vais devoir faire tout mon possible pour la tuer avant qu'elle ne devienne trop gênante. Avec un reniflement peu flatteur, je m'intéressai à nouveau au black.

-Qu'est ce qu'il fout là le douze?

Non, je ne connais pas son nom et j'en ai rien à faire. Je sais juste que c'est un danger en plus pour moi. N'oublions pas qu'il faut être proche de ses amis mais encore plus de ses ennemis. Certes, il n'a pas l'air d'un enfant de chœur et maintenant qu'il est là, on va pouvoir garder un œil sur lui. Il ne faut cependant pas que j'oublie qu'il applique peut-être lui même ce dicton. Angy ne semble pas bien méchante. Une fois Mélisandre et le douze éliminé, Feps et moi seront un peu plus tranquilles. Néanmoins, il faudra bien choisir notre moment...

-Il faut qu'on s'organise. Poser le campement dans la plaine serait suicidaire. la chasse attendra que nous nous soyons installés quelques part.

Oui je prends des risques en faisant mine de commander. Mélisandre à tout de la leadchef. Je compte bien lui laisser ce rôle mais maintenant il faut réagir. Et vite. Je peux cependant comprendre que le douze attire l'attention de la rouquine. Tout comme la mienne. A retenir: ne jamais tourner le dos au douze. Je refuse que moi, Suo Baerne, tribut du district deux me face tuer par un vulgaire tribut du douze!

J'étais resté dos à Suo, étonné qu'il se soit rapprocher de moi alors que tout les autres tributs nous pensaient ennemis. Je soupirai alors que les derniers fuyard rejoignaient l'orée de la forêt ou disparaissaient entre les collines. Je sentis la présence dans mon dos s'éloigner et me retournais assez vite que pour saisir le regard haineux qu'il me lançait. Bien, il n'avait donc pas oublier notre petit manège mais le tiendrait-il longtemps? Combien de temps avant qu'il me trahisse? Combien de temps pour qu'il raconte tout aux autres? Combien de temps avant que le glas de la mort sonne pour moi? Je lui rendis son regard sans avoir besoin de feindre quoi que ce soit...

Puis je portais mon attention sur les autres carrières. La folle du Un demandait des comptes à propos du grand black qui nous avait rejoints. Je tiquais mais ne relevais pas. C'est vrai qu'avec un monstre pareil dans nos rangs nous avons un avantage certain mais quand sera venus le temps de nous entre-tuer que ce passera-t-il? Bien, Mèlisandre avait l'air de le haïr suffisamment pour s'en occuper avant. Suo demanda ce qu'il fichait ici d'ailleurs. Je ricanais alors qu'Angy lui répondait vertement. Qu'elle femme celle là!

Mes craintes sur malabar-man furent confirmée par le petit sprint qu'il a piquer pour achever la jeune fille avec laquelle j'avais discutée sur le toit quand je tentais de convaincre Rita, celle qui avait d'ailleurs l'air le moins emballée des deux. Je fus satisfait lorsque j'entendis le canon tonné. Soulagement, il m'avait ôter une épine du pieds là...

Suo pris à nouveaux la parole pour annoncer la marche à suivre selon lui. Il osait prendre les devant face à la rousse démoniaque qui prendrait surement les devant au fil de l'épée si il le fallait!? Je laissais un sourire s'afficher sur mes lèvres alors que j'imaginais la fumée qui sortait des oreilles de la rouquine.

Puis malabar-man revint et proposa de donner la chasse à Drew. Je ne pensais pas que ce soit nécessaire, l'idée de Suo me parait meilleure mais je ne vais tout de même pas me ranger à son avis. De toute façon il semble évident que ce sera Mèlisandre qui aura le dernier mot alors pourquoi me mettre plus en avant? Je pris néanmoins la parole.

"Ne devrions-nous pas plutôt ramasser ce qui nous intéresse sur les cadavres, fouiller la corne et puis seulement chercher un point stratégique pour tout déplacer là?" Tentais-je

Incrédule, j'observai ma compagne de district comme si un pied lui avait poussé au milieu de la figure. Mais elle avait perdu la tête là ou quoi? Intégrer un tribut du douze chez les carrières? Elle devait être la honte du district en se moment même! On a pas idée de donner une chance aux êtres inférieurs gagner. A moins que ce soit une technique pour mieux le poignarder dans le dos... C'est une possibilité mais tout de même! Si c'est le cas, elle aurait au moins pu nous mettre au courant!

Elle fit ensuite allusion à la fille du 4. J'hochai vaguement les épaules, comme ci cela n'avait aucune importance. Et c'était le cas. Cette nouille n'avait pas été foutue de survivre au premier massacre. Et puis, ça en fait une de moins dans nos pattes... Même si je trouve cela assez gênant qu'elle ai été aussi vite remplacé... Mais lorsque la remarque me fut ouvertement faite, je du me retenir de ne pas sauté sur le douze pour montrer que la force brute n'était rien.

Hé ouais, j'ai su me maîtriser, mais je n'en pris pas moins la tête d'un enfant boudeur pour tenter de perturber Grant. Je fis ensuite mine de me désintéresser du grand black pour reporter mon attention sur le campement. Bien, ma remarque avait été prise en considération. On attendait plus que l'avis de Mélisandre pour savoir où nous allons poser notre camp.

Le temps que je me ré-intéressais au douze, il revenait déjà avec une jambe blessée, ayant été achevée une des victimes de Grant. Je du retenir mon ricanement pour ne pas montrer mon amusement face à cela. Après le commentaire dont j'ai eu droit, qu'il ne compte pas sur moi pour m'occuper de la plaie. Qu'il crève, ça m'arrange. Mais je ne pus que tiquer face à sa remarque.

-Je n'ai peut-être pas la force du douze mais au moins je sais faire la différence entre des carreaux d'arbalète et une flèche... sifflai-je, amusé

Petit blondinet prit ensuite la parole. C'est vrai que lui et le gars du Un sont assez silencieux depuis tout à l'heure. On les entends à peine... Acquiesçais face à la remarque de la rouquine. Une chance pour moi, elle ne s'est pas jeté sur son arme pour me l'enfoncer dans le crane. Cela ne peut que me soulager... Elle donna ensuite d'autres ordres et je décidai de jouer à fond mon rôle de tête brulée.

En quelques pas léger, tel un enfant qui s'apprête à faire une bêtise qu'il trouve très drôle, je m'approchai de Karmina. Un sourire plus tard j'enserrais sa taille de mes bras. Je la tirai doucement à moi avec un sourire charmeur. Je profitai du fait qu'elle était légèrement surprise et donc pas en état de me tuer sur le champ pour me pencher à son oreille et lui murmurer quelques mots.

-Je ne peux accepter qu'une dame de ta trempe ne s'attelle seule à cette tâche. Laisse moi t'aider pendant que les autres s'occupent de l'extravagante demande du douze.

Ensuite, de quelques pas, je m'éloignai de la rouquine pour me diriger à reculons vers la conque. Hors de question de lui montrer mon dos après ce que je viens de faire mais cela ne m'empêche pas de sourire de toutes mes dents. Je sens que je vais adorer la taquiner elle... Il faudrait que je lui trouve un petit surnom...

Je viens de me rendre compte! La fille de mon district est morte! J'eu comme quelques secondes de flottement, je la connaissais assez pour avoir de la peine pour elle, quelques secondes. Si elle n'avait pas survécus au bain de sang c'était bien dommage pour elle mais je n'allais pas m'en plaindre tout de même! Tout benef! Elle a pas survécu, donc elle était gourde au combat, donc un incapable de moins dans nos pattes ; en plus, je n'aurais pas à al tuer en cas de survie prolongée... Que du bonus entre autre!

Bon voilà que la rouquine prends les commandes! J'ai plus qu'à jouer les petits larbins sans consciences ni intérêt personnels. Je me contentais d'acquiescer, je ne savais pas chasser, je pouvais pêcher mais pour ça il nous fallait une rivière ou un ruisseaux. Et nous ne mangerons sans doutes pas à notre faims dans ces conditions. Sans compter que je ne participe pas aux Hunger Games pour pêcher toute la journée en attendant qu'on ma plante un couteaux dans le dos!

Puis je vis mon allié se diriger vers la psychopathe de service et enserrer dans ses bras. Je haussai un sourcil, pourquoi s'allier en secret avec moi si c'était pour se jeter ainsi dans les bras de la mort? Et il était fou au point d'insister! Je secouais la tête, mon alliance n'aura pas durer longtemps... Tant pis... Mais à ma grande surprise, la rousse ne réagis pas, elle ne le tua pas... Je clignais des yeux plusieurs fois, étonné de voir ce que je voyais.

"Il me faut des couteaux, je n'en ai plus que quatre. Si tu trouve des javelots, ça m'intéresse aussi..." Mentionnais-je pour détourner la fureur de Mèlisandre.

Elle nous intima de nous mettre au boulot et je sortit un de mes couteau et me dirigeais, lame au clair, vers la fille de mon district. Je pouvais peut-être gagner des points auprès des sponsors... Je m'agenouillais près d'elle et entrepris de découper les coutures de son pantalon en cuir pour le lui enlever.

Rean fronçait les sourcils en regardant les mecs se plier sans aucune protestation devant la fille aux cheveux rouges. Une fille l’aurait traité de cette manière dans le District 12, il lui aurait collé une gifle et quelques coups de pieds dans le bide… Il se demandait d’ailleurs ce qui le retenait… Il ne comprenait pas vraiment pourquoi ils formaient une grosse bande, il pensait que ça aurait du se rentrer un peu plus dans le lard que ça… Il était conscient d’avoir quelques lacunes et que ceci causerait sa perte.
Ainsi, dans le Hunger Game, une fille était la chef… Soit.
Il cracha par terre et prit la sacoche de secours que l’un d’entres eux avait déniché et se mit à part avant de défaire sa ceinture et sa braguette, et de baisser son froc en s’asseyant par terre. Il entreprit de se soigner, versant un peu d’eau sur sa plaie pour regarder la gueule de celle-ci. Boah… Une blessure causée par une personne venant de se recevoir un carreau d’arbalète dans les flancs et un coup de hache dans l’épaule ne pouvait pas être bien méchante. C’était déjà assez prodigieux qu’elle soit parvenu à le planter, cela lui servirait d’ailleurs de leçon. Il ne pouvait pas être le seul à s’élancer au casse pipe ou bien il récolterait seul tous les dommages collatéraux. Mauvais plan.
Il avait demandé à la rousse de faire une chose pour lui, elle n’en avait rien fait. Et il avait été le seul à s’élancer pour achever les fuyards, ce qui aurait été pourtant facile à plusieurs. Quelle drôle d’équipe, vraiment…
Même s’il pourrait continuer à se déplacer et à courir, sa blessure n’aurait probablement pas le temps de guérir avant la fin du Hunger Game. Il la désinfecta, colla un strap et se fit un bandage sans utiliser le tissu et le cuir qu’il avait récupéré tout seul un peu plus tôt, sur un cadavre. Ni trop serré, ni trop lâche ! Il se releva et fit quelques petits mouvements pour se tester… Ça irait bien assez comme ça…

Il se remit à genoux mais en un endroit bétonné cette fois, prés de la corne, et talla dans le morceau de cuir une forme de fronde, il appuya de toutes ses forces sur la partie destinée à recevoir les pierres, avec le manche de sa hache, pour la creuser. Puis il foualla le sol alentours à la recherche de pierres, de petites pierres rondes… Il s’en replissait les poches en écoutant sans rien dire ce qui se disait autours de lui.

Il essayait de se remémorer à fond les vidéos qu’il s’était passé au centre, pour se rappeler des subtilités des autres Hunger Games, avec les carrières et tout. Pendant ce temps, il cherchait dans la corne ce qui pouvait être utile, par lui-même… aux côté de la rousse.

Nourritures, briquet… Sac à dos. Jumelles… Cordes…

Il entassait tout ça dans son sac à dos, il mit sa gourde dedans aussi, après avoir but un petit peu, et mangé une barre de céréales… Et puis il se remit au travail du cuir qu’il avait déniché avec encore une autre idée, cette fois. Il se confectionna un porte couteaux de fortune et se l’attacha autours des reins. Il ne pouvait pas coudre, mais il taillait de très fin lacets de cuirs qui lui permettaient de joindre les diverses pièces entres elles. Il avait déniché en tout trois couteaux, donc un assez long et effilé.

Tout en travaillant, il observait silencieusement chaque personne avec l’air de se faire une idée précise d’elles. Il donnait l’impression d’être prêt à bondir à TOUT moment pour empoigner son bouclier et sa hache et se défendre. Jamais il ne leur tournait le dos, ni ne baissait sa garde. Son regard revenait souvent à Melisandre, puisqu’elle était la chef, elle devait avoir quelque chose de plus que les autres. Des couilles, certainement. Elle leur faisait peur, mais ils se retourneraient probablement tous ensemble contre elle, les lâches ! Probablement qu’ils en feraient de même avec lui. Il était indéniable qu’il la trouvait vraiment belle, cette pétasse. S’il devait lui donner un surnom, ça serait Red Bitch…

« Analyser le terrain, c’est facile. S’il y a un promontoire. Tu veux établir un camp de base confortable, mais dans quel genre d’endroit ? » demanda-t-il, quelque peu agressif. Ça se traînait la bite, là…

On sentait que malgré son côté « assagi », Rean Dog n’avait qu’une envie, partir à la chasse à l’homme. Et il trouvait les manières des autres gars si exaspérantes pour certain, qu’il préférait faire « comme s’ils n’existaient pas ». Car le peu de fois où il posait son regard noir sur eux, c’était avec le plus grand mépris et dédain qui soit.

« Tafiole… » laissa échapper Rean, à un moment. On ne savait trop à qui c’était destiné d’ailleurs… Sans doute à celui qui le branchait sur le vocabulaire.

La tête perplexe que Karmina me servit m'intrigua au plus haut point. Aurais-je trouvé un point sensible dans la carapace de ce monstre? Je fouillerais cela plus tard. Je grimaçai en même temps que l'autre rousse tandis que le douze lui lançait un autre ordre maquillé. Il ne tenait pas à sa tête ou quoi? Faut croire que Brutus n'y connait pas grand chose. Déjà, il peut être content de pas se retrouver avec un couteau enfoncé dans la gorge.

Silence souleva le point de la nourriture. Je me mis en recherche, fouillant la corne. J'acquiesçais vaguement à la remarque de Méli-méli. Cela semble en effet plus sage mais je refuse d'être l'idiot qui se verra confier la garde du camp. Si un truc disparait, je peux être sur de mourir dans d'atroces souffrances. Non, autant pour moi. Le petit surnom qu'Angy m'imposa me fit sourire. Je me tournai vers elle et lui servit à son tour un sourire charmeur.

-On est jalouse p'tit Ange? lui lançai je avant de lui envoyer un baiser de loin.

Je retournai directement à mes fouilles au côté de la psychopathe de service. Elle semblait chercher des armes, moi je chercherais donc après de la nourriture. Ainsi qu'après une seconde épée. Je réussis à mettre la main sur cinq gourdes ainsi qu'un récipient devant au bas mot contenir 5 litres d'eau.

Pour ce qui est de la nourriture, je trouvai un peu de tout, en tout 11 sources de nourritures différentes. Dont des plats froid tout ce qu'il y a de plus correcte, s'approchant même de ce que l'on aurait pu trouver au Capitole. Pour ce qui est de l'épée, j'en trouvai une relativement correcte. Je passai immédiatement son fourreau à ma ceinture, m'entourant ainsi chaque flanc d'une lame. Je m'étirai presque comme un chat

-Je propose de poser notre campement dans les hautes herbes. On pourra plus facilement s'éclipser face aux regards indiscret.

Je finis rapidement ma besogne. Une fois les pièces de cuir découpée le plus proprement possible, je les laissais tombée à terres, près de là ou la rouquine avait étalé l'équipement, je me saisis des couteaux et du javelot. Je fixais les couteaux à ma ceinture et m'éloignais de quelques pas pour récupérer la lance que j'avais laisser là le temps de récupérer le cuir. Me voilà donc avec huit couteaux, une lance et un javelot. Je préfère garder la lance à la main, elle me permet de me battre au corps à corps autant que mes couteaux me permettent de me battre à distance. Je laissais donc tomber le javelot, inutile pour le moment. Ça me faisait une réserve si je venais à perdre celle-ci...

"Depuis que les autres on fuit, aucun canon n'a encore rentit. Si ils sont en train de s'entretuer, ils on laisser pour morts des tributs encore vivant. Or, je ne pense pas que quelqu'un soit assez stupide pour laisser derrière soit un survivant... Ils doivent être en train de chercher de l'eau j'imagine."

Pour illustrer mon propos, je me saisis d'une gourde et but à grande goulée. Je la refermait et la reposais à sa place, après le combat à la corne j'avais eu soif. Problème réglé donc.

"Comme nous avons déjà soif, imaginez les fuyards qui ont sans doute courus une bonne heure aujourd'hui..."

Et je laissais ma phrase en suspens, leur laissant libre cours pour se rendre compte de l'évidence qui devait être en train de s'imposer à eux... Bon, Feps, il est temps de prendre des initiatives sinon ils vont finir par te prendre en grippe et les sponsors ne t'aiderons jamais!

"Je propose de laisser les deux plus fort physiquement établir le camp. Les autres se répartiraient en groupe pour fouiller la forêt et les collines en quête d'eau et de proies. Ca me semble bien, non?" Tentais-je, d'un air sur, priant pour ne pas m'attirer les foudres de la psychopathe notoire du Un.