Penny Ridgeaway
Messages : 118 Localisation : D.T.P.C.
Feuille de personnage Âge: 15 ans Tribut: District Trois
| Sujet: Rebecka Bankment [D3] Jeu 3 Fév - 23:37 | |
| Rebecka Bankment District Trois
« La vie est belle, c'est le monde qui ne l'est pas. »
| | Rebecka ♠ Crédit Image : Bardadoll ♠ Nom : Rebecka ♠ Prénom : Bankment ♠ Âge : 15 ans ♠ District : Trois ♠ Autres : Douée en électronique. ♠ Codes : Et voilà ce qui se passe quand Suo passe par là... <3
Compétences ♠ Maniement Épée : 5/6 ♠ Maniement Lance : 2/6 ♠ Maniement Masses : 1/6 ♠ Maniement Dague : 3/6 ♠ Lancée de Couteaux : 4/6 ♠ Lancée de Javelot : 1/6 ♠ Tir à l'arc : 3/6 ♠ Tir à l'arbalète : 2/6 ♠ Pose de piège : 1/6 ♠ Rapidité : 4/6 ♠ Force : 1/6 ♠ Discrétion : 5/6 ♠ Agilité : 4/6 ♠ Pistage : 3/6 ♠ Survie : 4/6 ♠ Pêche : 1/6 ♠ Camouflage : 1/6 ♠ Baratin : 5/6
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« Une colombe n'est pas dispensée d'être une corneille. »
♠ Caractère
Rebecka est une personne assez... difficile à décrire en ce qui concerne son caractère. Son principale problème, c'est qu'elle a une intelligence supérieure pour son âge, et la sale manie de regarder les gens de haut, mais c'est surtout parce qu'elle ne veut pas les approcher. Très peu de personnes la connaissent vraiment, étant depuis toute petite, très farouche vis à vis des autres. Rebecka ne fait aucun effort là-dessus, pour la simple et bonne raison, que c'est un de ses principes. La jeune fille n'aime pas se mêler aux autres, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas une haine particulière, c'est juste que ce ne sont pas ses amis, elle n'en a pas tant que ça d'ailleurs. Juste une totale indifférence, et d'un côté, tant mieux, Rebecka savait très bien que si un jour elle devait participer aux Hunger Games, ce serait plus simple pour laisser ses ennemis lâcher leur ultime soupir, sans trop de remords. Car oui, Rebecka aime mentir et pour elle, gagner la confiance de quelqu'un est un atout considérable. On peut facilement supposer qu'elle est égocentrique, arrogante voire assez pour penser qu'elle est trop supérieur pour avoir quelques affinités. C'est sa manière de penser, Rebecka sait qu'elle a pas mal d'atouts. Et aussi peut-être qu'elle n'atteindra jamais l'âge adulte. Cela sous-entendrait une certaine paresse de sa part, mais c'est surtout dû au fait qu'elle aime la solitude, bidouiller des objets électroniques.
Pour continuer dans ce sens, Rebecka se montre très susceptible en ce qui concerne son amour-propre et les critiques à son sujet. La jeune fille déteste que l'ont touche à sa dignité. Si elle devait se décrire, elle n'a aucun défaut, et ce qui est défaut chez les autres, devient qualité chez elle. Rebecka aime trop sa solitude, sa fierté, sa petite personne et ses hobbys. Ce qui l'effraie en ce qui concerne la prochaine Moisson, c'est de tout perdre. « Mais au moins, là-haut j'aurais la paix. Je quitterai enfin cette Terre souillé par l'Homme. »
♠ Physique
Rebecka est une jeune fille de quinze ans. Ses cheveux longs lui coulent en cascade de boucle châtains le long de son dos, elle la sale tendance de détester se coiffer, elle les préfères voleter au rythme de la brise. Châtain foncé contrasté avec un teint blafard de fantôme, et des lèvres plutôt rouges, d'habitude gercé. Des iris habillés d'une belle couleur brun foncé à peine distingué de sa pupille, accentuant ce contraste effrayant entre cette blancheur et cette couleur foncée, mais si parlant qu'ils peuvent devenir aussi chauds que de l'encre bouillante, ou aussi froid et claire que les océans polaires, mais sensible au point de transmettre des sentiments ressentis... Ou pas. Les traits fins de son visage qui précise une certaine beauté qui s'y dégage, encadré par ses cheveux, Rebecka connaît l'ampleur de l'élégance qu'elle jette aux yeux. À côté, une silhouette fine, souple et svelte, peu musclé excepté au niveau des abdominaux, des bras plutôt frêles, ainsi qu'une délicate poitrine qui se détache légèrement de son buste..
♠ Histoire Rebecka Bankment, née au district Trois. Un district ni riche, ni pauvre. Le district sûrement le plus high-tech de Panem. Il est connu pour ses usines d'électronique, ses ingénieurs, ses scientifiques. Est-ce vraiment utile pour les Hunger Games d'être né ici ? Peut-être. La technologie peut parfois être une arme fatale...
Rebecka est née dans une famille assez aisée du district. Sa mère reste au foyer et s'occupe des travaux ménagers principalement. Son père, lui, travaille dans une usine d'électronique, dont il est l'un des meilleurs ingénieurs. Comme principale activité en ce qui concerne la jeune fille, elle va à l'école (évidemment) et sinon... Excepté le fait qu'elle est très intéressée en Physique et en Technologie, elle n'a rien d'extraordinaire. Depuis toujours, Rebecka reste à l'écart des autres, elle n'a jamais aimé s'approcher de trop des gens. En fait, elle n'aime pas grand chose. Si... Sans doute depuis la fois lorsqu'elle était petite – quatre ou cinq ans - , son père l'avait emmené pour voir son travail, et de là, elle avait entendu des rumeurs comme quoi il était un excellent escrimeur. Depuis, en cherchant un peu, Rebecka avait eu l'occasion de tomber par hasard sur une pièce où était caché fleurets, épées et sabres. Ses grands yeux bruns bouillaient, sa bouche se fendit et cela avait commencé à l'intéresser. Son père lui avait donné pas mal de notions sur ce sport, ce qui a développé chez elle une certaine agilité et rapidité, eh oui pas besoin de force pour l'escrime. En fait, au final son père lui avait appris pas mal de choses, sur le combat d'une part, et d'autres un complément d'instruction sur tout ce qui est technique. Rebecka était d'instinct assez curieuse, s'amusait à cueillir des fleurs, herbes et autres lorsqu'elle était petite, et ce fut la seule instruction que sa mère lui confia, quand elle lui donnait des renseignements sur sa cueillette : propriétés, nom... S'y connaissant bien et étant mère au foyer, elle soignait la petite famille sous le regard fin de Rebecka. Tout ce qui pourrait lui être utile aux Hunger Games, elle l'avait appris étant petite. Pourtant, son père étant escrimeur, pouvait se montrer bon chasseur avec n'importe quoi, tir à l'arc, couteaux, pièges, mais sa fille ne s'y intéressait guère. En réalité, son vrai talent était sa belle capacité à s'enfermer dans une carapace qui l'aide grandement pour mentir, et ses iris bruns suppliants qui font craquer assez facilement...
Depuis petite, Rebecka a surtout appris à compter sur son intelligence. Elle considère que les armes et le reste ne sont que des futilités histoire de faire kitch. Hm, c'est assez étrange lorsqu'on sait que c'est une tireuse d'élite avec une espèce d'arme à feu qu'elle avait trouvé dans un tiroir, même si elle ne savait pas d'où il sortait. C'est assez mal vu, mais bon. Excepté ceci... Rebecka ferait assez faible dans l'arène, mais comme dit plus tôt, elle compte sur son intelligence. Elle n'a aucunement l'intention de se faire aider dans ses problèmes par son petit frère, Kev, qui est né lorsqu'elle avait huit ans. Kev n'est pas aussi intelligent que sa sœur, bien qu'il soit beaucoup plus sociable et affectueux. Never Mind.
« Même le plus petit détail est important.. »
♠ Comment as-tu découvert le forum ? Par hasard. x) ♠ As-tu lu les livres ? 1 & 2. ♠ Le Jour de la Moisson - Spoiler:
La nuit pourtant courte en cette période de l'année, avait paru plus longue cette nuit -là. Le ciel s'était rapidement taché d'encre tôt, et cette encre s'était rapidement retirée après des heures longues, mais longues... Le District Trois avait été plongé dans les ténèbres. Pourtant, cette nuit là, ils s'alliaient avec la chaleureuse berceuse de l'été, caressant et se plaçant comme des armures protectrices sur les âmes qui foulaient peut-être une dernière fois ces terres. Cette nuit-là était presque plus accueillante que la journée. Aucun nuage n'osait masquer les rayons laiteux de la lune qui veillaient sur eux. On essayait de plonger ses yeux en elle, en cette seule source de lumière nocturne qui les regardait. Qui es-tu, toi ? Elle ne répondait. Elle s'élevait la nuit et disparaissait le jour, c'est tout. Mais elle était bien là. On essayait de la comprendre, mais à chaque fois, on se heurtait à une vitre qui ne laissait rien passer. Rien. Niente. Nada. Ou peut-être répondait-elle à sa manière, s'efforçant de rappeler son affection pour le monde en projetant une légère barrière de vapeurs argentés pour indiquer le danger. Attention, ne t'y aventure surtout pas ! Et cette nuit, de la fenêtre de sa chambre, elle apercevait une barrière vaporeuses aux alentours de la Place. Comme à chaque Moisson. Mais parfois, on ne décide pas de ce que l'on va faire. On le fait. Et c'est tout.
Rebecka lâcha un long soupir. Elle n'aimait pas la veille de la Moisson. Personne n'arrivait à dormir sous cette chaleur étouffante, y compris elle dont la chemise de nuit était toute en sueur. Elle avait pour habitude de ne pas fermer l'œil de la nuit depuis que son nom était écrit sur des papiers qu'il y a dans l'urne. La jeune fille tenait à profiter une dernière fois peut-être à la chaleur et la protection que pouvaient fournir la nuit d'encre aux ténèbres noires. On pourrait considérer cette attitude pathétique, mais elle se fichait pas mal de ce qu'on pouvait bien penser d'elle. Au moins, Rebecka savait, elle, qu'elle était loin d'être à l'abris de ces jeux barbares. Elle savait plus au moins comment les Jeux se déroulaient, mais elle n'y faisait pas vraiment attention, se relaxant comme tout le monde, soulagée de ne pas avoir été prise. La jeune fille porta son attention sur les vapeurs argentées qui barraient le chemin... Malgré la chaleur, un frisson se mit à courir le long de son échine. Non, demain serait un jour comme les autres, elle irait s'entraîner à l'épée, défiant les rayons ardents du soleil. Rebecka ne voulait pas baisser la tête. Rebecka refusait de se voiler la face de son masque de cheveux châtains. Rebecka ne voulait pas être lâche. L'avenir sait d'or et déjà qui va être choisi demain, et ça ne changera pas d'ici là. Si il en a été décidé ainsi, personne ne pouvait reculer puisqu'ils étaient nés pour ça. Mais seul l'un d'entre eux reverra un jour son district. Chacun se battait pour ça. Parce que celui qui souffre le plus, c'est celui qui reste. Celui qui part est enfin libre, l'âme en paix. Pourquoi la nuit ne pouvait-elle pas durer ? Des pétales roses vinrent se poser sur l'océan noir qui baignait le ciel, les premières lueurs claires de l'aube illuminant le District Trois. Encore quelques heures. Rebecka s'affala sur son lit, sans tirer sa couette. La torpeur mit peu de temps pour venir la bercer, l'envelopper jusqu'à sombrer dans les songes.
« Tiens... Le ciel a-t-il déjà été si bleu ici ? » pensa Rebecka. Le soleil n'était pas si brûlant que ça, ses rayons caressant délicieusement sa peau de porcelaine, une légère braise fraîche balayant le district, jouant avec les boucles châtains de la jeune fille. Elle avait revêtu un chemisier blanc à col en V plutôt élégant, attaché ses cheveux en chignon imparfait dont ses mèches s'échappaient mais qui soulignait l'effet chic et négligé. Kev, son petit frère de sept ans marchaient à côté d'elle, accompagné de ses parents qui regardaient leur fille de façon nerveuse. Jusqu'à là, elle avait échappé aux Hunger Games, et tous ce qu'ils espéraient c'était que cela continue, même si ils savaient très bien qu'elle ne sera jamais protégée tant que son nom sera dans l'urne. Et puis, lorsqu'elle aura dix-neuf ans et qu'ils n'auront plus à s'en faire pour Rebecka, il restera toujours Kev. Les matins de Moisson sont angoissants pour tout le monde, mais les soirs sont tellement joyeux pour les familles dont les enfants n'ont pas été choisis ! Mais comme tout les matins de Moisson, la famille Bankment dépensait ce qu'ils avaient mis de côté pour cuisiner les meilleurs plats et évidemment, manger jusqu'à plus faim. Rebecka pressa le pas, suivit de très près par Kev. Elle avait hâte que les tributs du district Trois soit désigné et qu'enfin, ils puissent rentrer tous chez eux. La place était pleine de personnes qui étaient soit anxieuses, soit d'humeur à rire de bon cœur. Ce contraste donnait mal à la tête. Puis, l'image de cette nuit lui revint en tête. L'océan argent vaporeux que projetait la lune, barrant l'accès à quiconque osait s'y aventurer, car la lune savait que c'était dangereux aujourd'hui. Ne t'approche pas... Rebecka déglutit. « De quoi t'as peur ? - Rien... - Bah alors ? - Rien. » Elle releva la tête, ses lèvres se fendant en un sourire.
Comme tous les ans, il y avait ce grand écran qui ferait un zoom sur le visage des deux tributs, cet estrade où étaient installés le maire du district Trois, une femme du Capitole qui prenait un malin plaisir à plonger sa main dans les papiers pour envoyer l'élu se suicider aux Hunger Games. Parce que pour vingt-trois des vint-quatre tributs, c'était du suicide, ils mourraient, tôt ou tard. Suicide involontaire certes. Assassinat serait-il un mot plus approprié ? Rebecka jeta un œil sur l'urne féminine, là où sur trois de ces petits papiers, son nom était écrit d'une fine et élégante écriture. Mais il y en avait tellement d'autres après tout... Une longue liste de jouets. En fait, les tributs n'étaient que des pions choisis parmi tant d'autres pour distraire le Capitole qui regardait ces Jeux avec assiduité. Ils aimaient ça, le sang, l'hémoglobine. Parfois, ils pleuraient en voyant un petit favoris mourir, mais au fond, cela leur plaisait. Ils en raffolaient. Et non seulement ils assassinaient indirectement ces enfants, mais malgré le sang versé et tout ces cadavres aux yeux vitreux, cela ne leur suffisait pas, ils n'étaient jamais assez rassasiés. Encore encore... Rebecka dégusta une dernière fois le vent frais qui balayait le district, ses mèches dansant autour d'elle. Puis sonna deux heures. Deux heures après que le soleil ait atteint son zénith.
D'abord, le maire balançait un discours sur les Hunger Games, qu'il voyait ça comme un événement sportif et qu'on devrait tous s'en réjouir. Ah oui, c'est fun de voir des enfants se faire massacrer. L'aînée sentait que Kev commençait vraiment à en avoir assez de rester ainsi debout. La femme du Capitole sourit, dévoilant des dents trop blanches pour êtres naturelles, en présentant le mentor des futurs tributs, à savoir une femme qui devait avoir la quarantaine et qui se nommait Doune. De là où était Rebecka, elle paraissait toute frêle... Comment une fille comme elle avait pu gagner ces Jeux ? Elle n'eut pas le temps de réfléchir à la question car la personne du Capitole retirait le papier d'une urne tandis qu'elle susurrait :
« Les Dames d'abord ! »
Kev regarda longuement Rebecka, mais elle, elle regardait droit devant elle, ses élégants iris fixant l'urne. Le vent s'était tue, le piaillement des oiseaux avait cessé, les respirations étaient toutes bloquées. Le district Trois retenait son souffle, n'osant laisser s'échapper le moindre filet d'air. La jeune fille sourit. « Ce n'est pas mon papier... » Comment aurait-elle pu finir sa phrase mentalement ?
« Rebecka Bankment ! »
Les gens ne savaient pas où donner de la tête. Les filles entre douze et dix-huit soupirèrent, toutes soulagées. Elles devaient se moquer de Rebecka... Rebecka Nobody du district Trois. Elle ne leur en voulait pas. Chaque année, soulagée, elle avait la même réaction qu'elles. Sur le coup, ses yeux se contentèrent de chercher un point à fixer. Ses oreilles seraient-elles bouchées ? Alors comment expliquer les mains qui la poussaient dans son dos ? Elle se surprit elle-même de sa réaction. Son visage ne se déforma pas par la peur, son système lacrymale semblait détendu, mais sur ses gardes. La mine hautaine, Rebecka se laissa pousser par les autres, montant jusqu'à l'estrade tandis que la femme du Capitole tirait au sort le garçon qui allait participer aux Jeux, se battant pour rentrer chez lui. La désignée avait les jambes trop flageolantes pour être utilisables. L'un de ses pires cauchemars venait de se réaliser. Intérieurement, la peur rongeait son cœur, elle se doutait qu'elle ne reviendrait pas, elle le savait. Quel tactique adopter ? Ne rien laisser paraître ou fondre en larmes ? Le cerveau de Rebecka était trop paralysé pour réfléchir, son attitude resta donc de marbre, alors qu'elle marchait main dans la main avec la mort, et que la peur dévorait son âme.
« Peter Stark ! »
Son visage à lui se déforma. Ses lèvres formèrent un mot négative, preuve qu'il ne s'attendait pas à être choisi. Il vint rejoindre Rebecka qui eut l'occasion de remarquer sa chevelure brune et bouclée, sa musculature, ses iris habillés de vert, et son mètre quatre-vingts. La tribut ne le reconnaissait pas, l'avais sans aucun doute déjà vu mais... sans plus. « Tant mieux, si je devais le tuer, ça facilitera les choses. » Ce soir, ils partiraient pour le Capitole. Ce soir, ils partiraient après avoir vu une dernière fois leur district. La destination finale les attendait avec impatience. So let's play.
- Spoiler:
Dernière édition par Rebecka Bankment le Mer 23 Mar - 21:21, édité 17 fois | |
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